Mélancolie et révisionnisme : le requiem d’une « amie de l’Afrique »

© Photo : Paul Schutzer/Collection d’images LIFE/Getty Images)

« Chaque fois que je veux me battre pour les droits des Africains, je n’utilise qu’une seule main, car l’autre main est occupée à essayer d’éloigner les Africains qui me combattent » 

— Benjamin Burombo, dirigeant syndicaliste et indépendantiste zimbabwéen.

En cette dernière partie de l’année 2022, la mort d’Élisabeth de Windsor (reine du Royaume-Uni et des États membres du Commonwealth) a propulsé sur la scène publique une vague généralisée de mélancolie et de révisionnisme postcolonial. Cette vague a pris des proportions mondiales et a fait naître des débats houleux dans les mondes africains et les médias occidentaux. Elle a mis en lumière des failles dans l’enseignement de l’histoire coloniale, du devoir de mémoire, mais aussi les rapports diplomatiques entre les nations africaines et caribéennes avec la monarchie britannique contemporaine — vestige de l’empire colonial anglais.

La mélancolie postcoloniale, comme l’analyse Paul Gilroy dans Postcolonial Melancholia (paru en 2004) désigne l’ensemble des mécanismes et freins sociaux, psychologiques et culturels qui empêchent les nations européennes anciennement colonisatrices d’accomplir le travail de deuil face à la perte de leur empire. L’absence de deuil national et l’inexistence d’une mémoire de la colonisation empêcheraient ces nations de poser les jalons d’une société plus juste et multiculturelle. 

À travers cette notion de mélancolie coloniale, Paul Gilroy analyse principalement la société britannique contemporaine. L’on note alors que la difficulté de faire le deuil de l’Empire britannique donne lieu à des situations et des combines géopolitiques parfois grotesques allant jusqu’à des vagues de révisionnisme colonial. De nos jours, le colonialisme est de nouveau présenté comme une mission de développement humanitaire, philanthropique et accidentellement entachée de quelques « excès » — à savoir des génocides humains, culturels, des déportations de masse et des pillages. 

Par révisionnisme colonial, l’on entend ici la rhétorique selon laquelle il faudrait pour ces nations « arrêter de se sentir coupable de ce passé colonial ». Cela implique alors le fait de ne jamais réellement poser les bases de l’avenir en commun avec les populations issues de l’immigration et descendantes des anciens territoires colonisés. Ce révisionnisme en Occident sert aussi souvent à minimiser la montée du racisme et la précarisation des classes populaires, produits de l’immigration. En Angleterre, la hausse des crimes racistes ces dernières années est une réalité. On peut alors supposer l’existence d’une corrélation entre la précarité, le Brexit et l’abandon des pouvoirs publics sur ces questions mémorielles.  

Les pleureuses du monarque (et son empire ?)  

En Afrique plus encore que dans les Caraïbes, les déclarations publiques suite au décès de Élisabeth de Windsor sont diplomatiques, c’est-à-dire pompeuses et excessivement policées. Dans certains cas, elles tombent dans le champ lexical du révisionnisme ou de la mélancolie postcoloniale. On notera les quelques déclarations des leaders africains suivants : 

« Les liens cordiaux qu’elle entretenait avec le Kenya nous manqueront et puissent ses souvenirs continuer à nous inspirer », a déclaré William Ruto, président récemment élu du Kenya.

 « Le peuple ghanéen garde un très bon souvenir des deux visites qu’elle a effectuées au Ghana pendant son règne et, à ces deux occasions, nous nous souvenons de la convivialité, de l’élégance, du style et de la joie pure qu’elle a apportée à l’exercice de ses fonctions. », a déclaré le président Nana Akufo-Addo du Ghana.

 « J’ai rencontré Sa Majesté la reine Élisabeth II […] en 2018, où nous avons passé du temps à examiner les lettres que l’ancien président Nelson Mandela avait envoyées à la reine, et nous nous sommes souvenus du grand homme d’État que Sa Majesté respectait tant », a déclaré le président Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud.

« La reine Élisabeth II était une grande amie de l’Afrique qui l’aimait en retour », a déclaré le président Ali Bongo Ondimba du Gabon.

« Le décès de Sa Majesté Élisabeth II est douloureusement ressenti et affecte le Commonwealth of Nations », a déclaré le président Paul Biya du Cameroun.

« L’histoire du Nigeria moderne ne sera jamais complète sans un chapitre sur la reine Élisabeth II, une personnalité mondiale imposante et un leader exceptionnel. Elle a consacré sa vie à faire de sa nation, du Commonwealth et du monde entier un endroit meilleur » déclaration du président Muhammadu Buhari du Nigeria.

Dans un contexte diplomatique, ce genre de discours n’est nullement étonnant. Et si les leaders africains et caribéens ainsi qu’une partie importante de la population pleurent la mort d’Élisabeth II, ce n’est pas le cas de l’ensemble de la population. Nombreux sont celles et ceux qui éprouvent du ressentiment justifié au regard de leurs histoires familiales et personnelles. Sans compter l’héritage colonial britannique avec ses crimes et ses ramifications contemporaines. Les populations les plus politisées ou au fait du passé en Afrique comme dans les Caraïbes voient dans les discours des chefs d’État un excès de zèle voir du révisionnisme qui a pour but d’attirer la sympathie de la communauté internationale (c’est-à-dire l’Occident) et des partenaires économiques.

L’impossible séparation du monarque et son empire colonial 

De nombreux médias occidentaux dans leurs versions africaines (Jeune Afrique, Le Monde Afrique, BBC Afrique, TV5Monde, CNN Africa, Le Point Afrique) mettent en avant, depuis la mort d’Élisabeth II, une relation amicale historique et cordiale avec les populations et leaders d’Afrique et des Caraïbes. Comme le rappellent ces médias, c’est lors d’une visite officielle au Kenya en février 1952 qu’Élisabeth II avait appris sa succession au trône. D’autres soulignent le fait que c’est au Ghana indépendant en 1957 qu’elle s’était rendue pour prévenir l’avancée du Communisme. Enfin, c’est son amitié avec le président Nelson Mandela qui apparaît comme le totem de son progressisme — il faut noter toutefois que sa première visite en Afrique du Sud (ancien dominion britannique) a eu lieu après la chute du régime de l’Apartheid.

L’on ne peut nier les faits historiques et diplomatiques ni le nombre important de visites en Afrique et dans les Caraïbes durant les 70 ans de règne d’Élisabeth II. Mais il semble clair que de nombreux faits ont été scénarisés pour coller à une image de « reine des indépendances ». L’action des médias concernés tend à déresponsabiliser la reine et à minimiser la brutalité coloniale et néocoloniale sous son règne. C’est notamment cette histoire que tient à rappeler une fraction radicale des partis et mouvements politiques dans la Caraïbe et en Afrique. On notera, comme exemple clé, le communiqué de L’EFF (Economic Freedom Fighters), un parti politique d’Afrique du Sud. Le parti sud-africain des Combattants pour la liberté économique ou Economic Freedom Fighters (EFF) rappelle dans son communiqué les atrocités sous le règne de la défunte reine Élisabeth II :

« Nous ne pleurons pas la mort d’Élisabeth, car pour nous, sa mort est un rappel d’une période tragique de l’histoire de ce pays et de l’Afrique ». Par la suite, il souligne aussi que « de son vivant [elle] n’a jamais reconnu les crimes que la Grande-Bretagne et sa famille en particulier ont perpétrés à travers le monde ».

L’EFF précise par ailleurs qu’elle a volontairement bénéficié de la richesse obtenue par l’exploitation et le meurtre de millions de personnes à travers le monde. On notera notamment à titre d’exemple les diamants de sang volés de la couronne royale britannique. L’EFF renforce son propos en précisant : « La famille royale britannique se tient sur les épaules de millions d’esclaves qui ont été expédiés hors du continent pour servir les intérêts de l’accumulation raciste du capital blanc, au centre duquel se trouve la famille royale britannique ». Et le communiquer prend fin ainsi : « S’il y a vraiment une vie et une justice après la mort, qu’Élisabeth et ses ancêtres obtiennent ce qu’ils méritent ».

Les héritages de « la reine des indépendances » 

  « Nous ne lui reprocherons pas les crimes de ses ancêtres s’il renonce aux droits royaux de ses ancêtres ; mais tant qu’il revendique leurs droits, en vertu de la descendance, alors, en vertu de la descendance, il doit assumer la responsabilité de leurs crimes. »

Séamas Ó Conghaile, républicain irlandais, socialiste et dirigeant syndical au sujet du roi Georges VI. 

Les paroles de Séamas Ó Conghaile peuvent aussi s’appliquer à tous les monarques de ce monde. Mais dans le cas du Royaume-Uni, il faut souligner les faits dans leurs temporalités. Ainsi, Élisabeth de Windsor en 1952 hérite d’un empire de 450 000 000 âmes dispersées sur presque tous les continents. Elle n’a donc pas directement été impliquée dans les affaires et décisions de l’État avant 1952, même si elle en a bénéficié. À ce jour, les joyaux de la couronne britannique comptent plus de 3 000 diamants et de bijoux provenant de l’époque coloniale, souvent le fruit des spoliations et violences.

 Carte de l’Empire britannique 1930 

Cependant, on notera que dès le début de son règne le 6 février 1952, l’Empire britannique n’était pas moins violent ou criminel. En se limitant aux mondes africains, l’on peut citer quelques faits historiques telle que le génocide des Mau Mau (1952-1960) ainsi que l’appropriation des terres avec le soutien de l’état kenyan nouvellement indépendant. De même, l’opération d’épuration des archives coloniales dites « Operation legacy » (1950-1970) qui avait pour but d’effacer les traces des exactions de l’Empire britannique sur plusieurs années ou encore le ralentissement des indépendances des nations caribéennes à travers l’Organisation des États associés des Antilles ou West Indies Associated States (1967-1980). On peut également évoquer le soutien logistique et financier du Royaume-Uni à l’État fédéral du Nigeria durant la guerre du Biafra (1967-1970), sans compter les autres conflits en Afrique et dans les Caraïbes. Mais de manière significative, c’est le Commonwealth qui demeure un vestige de l’Empire britannique. Mais ce vestige tend depuis quelques années à être réapproprié et utilisé comme un instrument de la géopolitique internationale par les pays anciennement colonisés, mais pas uniquement.

Le Commonwealth : le vestige d’un empire

C’est au début du XXe siècle que se rassemblent les leaders des royaumes de l’Empire britannique afin de poser les bases d’un territoire britannique composé de nations souveraines. Pour garder un lien entre ces nations nouvellement nées et le Royaume-Uni, le Commonwealth est créé. Dès le début, les États membres sont des « partenaires libres et égaux » et pourtant, le/la monarque britannique reste à la tête de l’organisation.

Le Commonwealth a considérablement évolué depuis les années 1950, passant de 10 à presque 56 États répartis sur 6 continents et représentant 2,3 milliards d’habitants, soit 1/3 de la population mondiale. Cette organisation compte en grande majorité des pays africains (21) et caribéens (13). Nombreux sont les pays qui y ont fait leur entrée sans être d’anciennes colonies ou protectorats : le Cameroun (1995), le Rwanda (2008), le Gabon (2022) ou encore le Togo (2022).

Le Commonwealth n’exerce qu’un faible pouvoir sur ses pays membres. Mais un pays membre peut en être exclu. Ce fut le cas de l’Afrique du Sud durant l’Apartheid, du Nigeria après l’assassinat du journaliste Ogoni Ken Saro-wira (finalement réintégré en 1999) ou encore du Zimbabwe expulsé en 2003 pour son bilan en matière de droits humains. 

Le Commonwealth of Nations (« Communauté des Nations ») en septembre 2022

Commonwealth : le poids possible des mondes africains

Il ne faudrait pas croire que les pays africains et les nations caribéennes demeurent passifs au sein du Commonwealth. Pour beaucoup, intégrer cette organisation est un avantage, car il y a véritablement une diversification des partenaires géopolitiques et économiques. Les membres sont privilégiés en matière de commerce, à travers des allègements des règles d’exportation à destination de la Grande-Bretagne. Par ailleurs, les sommets sont des opportunités pour les chefs d’État de traiter de manière bilatérale : paradoxalement c’est aussi un lieu opportun d’échanges entre les pays africains et caribéens.

Pour le moment, le Royaume-Uni, l’Australie et le Canada semblent être les grands gagnants du Commonwealth. Compte tenu du poids démographique et numéraire des pays caribéens et africains, l’on pourrait se demander pourquoi ils n’ont pas davantage de contrôle au sein de cette organisation. À l’avenir, ces pays pourraient profiter de cet avantage pour mettre en avant les débats sur les réparations pour l’esclavage ou encore sur le retour des œuvres spoliées par exemple.

On notera que les leaders africains trouvent dans le Commonwealth une échappatoire aux contraintes diplomatiques de la scène internationale. Contrairement aux autres organisations, le Commonwealth n’est pas regardant sur la nature de la gouvernance : le Gabon, le Togo et le Rwanda en sont de très bons exemples sur les questions relatives au respect des contre-pouvoirs (les partis de l’opposition, des associations, les syndicats, les médias, les cultes, etc.) et aux libertés collectives et individuelles. Les pays africains et caribéens se servent tout aussi bien du Commonwealth. Par exemple, en 2018, à la suite de la 25e réunion des leaders du Commonwealth, le rôle de “chef symbolique” du Commonwealth, bien que non héréditaire, a été accordé au dirigeant de la couronne britannique. Par conséquent, après le décès de la reine le 8 septembre 2022, Charles devint automatiquement chef du Commonwealth. L’arrivée d’un nouveau monarque pourrait laisser apparaître des failles et des ambitions de certains blocs régionaux au sein de l’organisation. Grâce à leur nombre, l’Afrique et la Caraïbe seront amenées à jouer un rôle clé et hypothétiquement de nommer un autre chef.

Le salut collectif ou l’urgence d’un devoir de mémoire 

Même dans une monarchie parlementaire, le monarque a un poids dans les décisions de l’État. Si Élisabeth II n’est pas co-responsable des décisions de son État ni complice des structures prédatrices mises en place par son empire après sa chute, qui l’est ? L’idée même de complicité ou de co-responsabilité est clémente, car elle sous-entendrait que la monarque ne disposait nullement d’une marge de manœuvre durant son règne. Elle, qui, paradoxalement, s’est drapée d’une « neutralité royale » durant 70 ans de règne. Cette neutralité n’a-t-elle pas été une forme de lâcheté ? Ces années qui ont été suffisamment longues auraient pu marquer un renouveau diplomatique. Pourtant, elles lui ont tristement servi à s’accrocher au Commonwealth, fantôme d’un empire perdu. Comment comprendre alors qu’en 70 ans de règne, il n’y a pas eu d’excuses officielles, ni de lancement d’un programme pour la compensation des populations asservies dans les Caraïbes (à minima), ni de retour des artefacts spoliés, des corps et crânes (trophées coloniaux) présents dans le British Museum ? 

On entend depuis peu qu’il « faut pleurer la reine et pas son empire ». Si en Occident cela est possible, il paraît absurde et déplacé de demander à des personnes issues ou vivant en Afrique et dans les Caraïbes de collectivement prétendre oublier les faits et l’Histoire. Conformément aux propos de Séamas Ó Conghaile, en acceptant de devenir reine, c’est aussi l’héritage de l’empire qu’elle a accepté d’incarner et de pérenniser. Et si les attitudes des Africains et afrodescendants sur les réseaux sociaux (Black twitter) sont moqueuses, satiriques et parfois questionnables, il faut comprendre qu’elle s’inscrit dans une démarche cathartique et raisonnable. Cette mort (naturelle, car de vieillesse à 96 ans) est une occasion perdue pour la monarchie britannique de faire amende honorable des crimes passés qui sont encore de nos jours l’une des sources du sous-développement, des circuits migratoires et capitalistes modernes.

La responsabilité collective des peuples africains et afrodescendants se pose, car ils ne peuvent rester éternellement dans une posture passive face à l’Histoire et aux questions mémorielles. Il est urgent pour ces nations de prendre conscience de l’importance du devoir de mémoire et de la guérison collective. Dans cette approche, il devient alors primordial d’éduquer les masses sur l’Histoire contemporaine et ancienne des mondes africains. Mais, un devoir de mémoire ne veut toutefois pas dire tomber dans une vision idyllique du passé. Des pans entiers de l’histoire doivent être connus et reconnus dans toutes leurs complexités. Et il est important de préciser qu’il y a bien évidemment d’autres facteurs au sous-développement de l’Afrique et des Caraïbes (la corruption d’une partie importante des dirigeants et la cooptation des élites en fait partie par exemple).  

Le déni de cette question mémorielle est tel qu’en 2020, de nombreux pays comme Haïti, le Nigéria, la République démocratique du Congo, La Guyana, L’Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, les États-Unis d’Amérique, le Canada et la France  ont voté contre ou se sont abstenus dans le vote de  la résolution A/RES/75/237 de l’ONU. Cette proposition appelait à une action concrète en vue de poser les bases pour une réparation des crimes coloniaux, mais aussi et surtout l’élimination du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance qui y est associée. Elle plaidait également pour l’application intégrale et le suivi de la Déclaration et du Programme d’action de Durban. 

Le devoir de mémoire sur la question coloniale et l’esclavagisation des peuples africains se doit de faire fi du manichéisme, car elle ne peut pas absoudre ou diminuer les actions historiques de certains par rapport aux autres. Ainsi, les peuples africains doivent se saisir du passé et du présent pour questionner les héritiers des anciens empires. Il est également nécessaire d’interroger la responsabilité de certaines classes dominantes (précoloniales, coloniales puis postcoloniales) qui ont hérité d’un pouvoir étatique basé sur la violence (sociale, politique et économique).

Auteur :

Liko IMALET, est un artiste multidisciplinaire. Il est diplômé de l’école de management de la Sorbonne, membre de Justice For Cameroon, du collectif Lundi Soir et commissaire de films pour la 2e programmation des cinémas des mondes africains  (le ciné-club de l’AMECAS).

Bibliographie : 

African Publics Are Less Keen on the Commonwealth Than Their Leaders, 24 June 2022, Chris Olaoluwa Ògúnmọ́dẹdé, World Politics review 

Cloud of colonialism hangs over Queen Élisabeth’s legacy in Africa, By Stephanie Busari, CNN, September 10, 2022                

De l’Atlantique noir à la mélancolie postcoloniale, Entretien avec Paul Gilroy, Jim Cohen, Jade Lindgaard, dans Mouvements 2007/3 (n° 51), pages 1 à 30

De l’Empire britannique au Commonwealth, par Henri Grimal

Entretien avec Sir John Compton (Premier ministre de Sainte-Lucie), la chaîne nationale de Saint-Lucie (2004) à l’occasion des 25 ans d’indépendance

Le « fardeau de l’homme blanc » se refait une jeunesse, 17 juillet 2006, Priyamvada Gopal, Jeune Afrique  

Le révisionnisme colonial se porte bien au Royaume-Uni, Histoire coloniale et postcoloniale, 7 août 2006 

Mélancolie postcoloniale ?    La réception décalée du roman Monnè, outrages et défis, d’Ahmadou Kourouma (1990), Claire Ducournau, dans Actes de la recherche en sciences sociales 2010/5 (n° 185), pages 82 à 95

Postcolonial Melancholia, Paul Gilroy, New York, Columbia University Press, 2004.

Queen Élisabeth: monarch who had to adjust to the shift from Empire to Commonwealth, The conversation par Roger Southall

Reconsidering Reparations by Olúfẹ́mi O. Táíwò. Pp 280. Oxford: Oxford University Press. 2022 //  Reconsidering Reparations with Olúfẹ́mi O. Táíwò, What’s Left of Philosophy, Youtube

Sur la photo, la reine Elizabeth II salue les spectateurs alors qu’elle et le président du Ghana, Kwame Nkrumah, Accra (Ghana), le 9 novembre 1961. Paul Schutzer/Collection d’images LIFE/Getty Images, 

The Biafran War: Nigeria and the Aftermath, E. Mellen Press, 1990, Herbert Ekwe-Ekwe, 

The Journal of Imperial and Commonwealth History, Journal of Imperial and Commonwealth History, The Volume 45, 2017 – Issue 4, ‘Operation Legacy’: Britain’s Destruction and Concealment of Colonial Records Worldwide by Shohei Sato

The Mau Mau Rebellion, Pardee School of Global Studies ( African Studies Centre)

Une persistance de l’Empire britannique en Afrique postcoloniale ? Le rôle des compagnies pétrolières British Petroleum et Shell, Jonathan Kuiken, dans Afrique contemporaine 2017/1-2 (N° 261-262), page 45 à 60

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