La dépendance aux ressources pétrolifères : focus sur la CEMAC

La baisse du prix de l’or noir a plongé l’industrie pétrolière et gazière africaine dans une mauvaise passe. Certaines économies africaines très dépendantes de la manne pétrolière sont alors entrées en récession. Des facteurs tels que la corruption et l’absence de stabilité politique aggravent la situation. Il s’agit là d’étudier les effets macroéconomiques de la baisse des prix du pétrole dans les pays exportateurs de pétrole de la CEMAC et les solutions permettant de contrer cette crise. Avant d’étudier l’impact de la chute du prix du pétrole sur les économies africaines il est nécessaire de contextualiser les raisons de cette baisse.

L’effondrement du prix du pétrole depuis 2014

Le cours du pétrole (Brent) a fortement baissé à partir du second semestre 2014, passant de 112 USD le 1er juin 2014 à 50 USD à la mi-janvier 2015 soit une baisse de 55% en l’espace de 6 mois. Le cours oscille entre 30 et 50 USD depuis le début de cette année.

cours-du-baril-petrole

Données recueillies à partir de la base de données de l’INSEE concernant le cours du pétrole brut « brent » en dollar

Le changement brutal dans les cours pétroliers résulte d’un ralentissement de la demande globale et d’un excédent d’offre globale. La production globale de pétrole reste élevée aux Etats-Unis. Depuis 2010, les Etats-Unis ont intensifié leur exploitation de pétrole (de schiste en grande partie) dans le Dakota du Nord grâce une innovation dans les procédés de production : le « fracking ». La production étasunienne de pétrole est passée de 6,8 millions de barils par jour (Mb/j) en 2006 à 11,6 Mb/j en 2014 (soit une une croissance de 70,6%). L’augmentation de la production de pétrole aux USA a eu pour conséquence une baisse de leurs importations d’or noir émanent principalement de pays émergents (ou envoie d’émergence) telle que le Venezuela, La Russie et le Nigeria.

Au niveau de la demande, l’année 2014 est caractérisée par le ralentissement de l’économie chinoise (qui a atteint 7,3% en 2014 et 6,9% en 2015 soit sa plus faible augmentation annuelle depuis 1990) et des pays émergents importateurs de pétrole. Du côté de l’offre globale elle reste surabondante. En somme nous avons une offre surabondante par à la demande globale qui induit une baisse des prix sur les marchés pétroliers. Dans ce genre de situation (où l’offre est excédentaire), les pays membres de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), joue le rôle de « swing supplier » en réduisant leur production pour diminuer l’offre mondiale, rehausser les prix et converger vers un équilibre offre-demande.

Cependant l’Arabie Saoudite, membre influent du cartel des pays producteurs de pétrole, a choisi de maintenir intacte son niveau de production afin de préserver ses parts de marché. En effet, l’Arabie Saoudite a voulu se confronter à ses deux concurrents (en entamant une guerre des prix), les USA et la Russie, le premier à cause de sa surproduction en pétrole de schiste et la seconde à cause de ses records de production observés dans son industrie pétrolière. Cette stratégie menée par l’Arabie Saoudite a aussi été adopté jadis par cette dernière qui avait caractérisé le contre-choc pétrolier de 1986.

La dernière raison relative à la chute du prix du pétrole est la financiarisation des marchés pétroliers. Le baril de pétrole est un actif financier s’échangeant sur le marché pétrolier (le NYMEX à New York et l’ICE à Londres). Les facteurs influant sur le prix de cet actif ne se résument pas seulement à la variation de l’offre et de la demande globale. Les variations du dollar sur le marché des changes influent sur le prix du baril du pétrole car ce dernier est coté en USD. On observe une corrélation négative entre la variation du USD et celle du cours du pétrole : une hausse du dollar américain sur le marché des changes engendrera une baisse des prix du baril de pétrole.

Le 28 septembre à Alger, les pays membres de l’OPEP sont parvenus à un accord « historique » pour réduire leur production de pétrole. Cet accord sera ratifié le 30 novembre à Vienne.

Cette baisse a sévèrement dégradé les finances publiques des pays exportateurs de pétrole hors membre de l’OPEP excepté le Nigéria, l’Angola et le Gabon.

Des économies qui croient au rythme de la production pétrolière

 

PIB Budget Exportations
Cameroun 9% 20% 39%
Congo-Brazzaville 60% 75% 82%
Guinée équatoriale 90% 87% 89%
Gabon 40% 45% 80%
Tchad 20% / /

Part du pétrole dans le PIB, le budget et les exportations (2015)

Les pays d’Afrique subsaharienne producteurs de pétrole ont été sévèrement impacté par la baisse des prix du pétrole (selon le degré de dépendance au secteur pétrolier). En effet pour la majorité de ces pays, l’exploitation du pétrole représente une part importante des recettes des Etats. Au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique central (CEMAC), on observe dans le tableau ci-dessus que le pétrole contribue à 90% du PIB pour la Guinée équatoriale en 2015, 60% pour le Congo-Brazzaville, 40% pour le Gabon et contribue à hauteur de 20% pour le Tchad. Contrairement à ses pays voisins, le Cameroun présente une économie plus diversifiée et le secteur pétrolier contribue à hauteur de 9% du PIB. Nous constatons à la lecture du tableau la forte dépendance de ces Etats vis-à-vis du pétrole : cette dernière est une ressource vitale pour ces économies nationales.

Le contrechoc pétrolier survient alors que ces pays se sont lancés dans des plans de diversification de l’économie sur plusieurs années (10 à 15 ans) qui portent sur des projets d’infrastructures pharamineuses et des investissements publics dans le domaine sociale (éducation et santé principalement). Vu la structure de leurs économies, excepté pour le Cameroun, ces projets étaient financées en grande partie grâce à la manne pétrolière. Il est alors devenu de plus en plus difficile pour ces Etats à forte dépendance pétrolière de financer des plans de développement avec un « pétrole bon marché ». Des projets d’infrastructure routière, immobilière et industrielle ont été ralentis ou ont complètement cessé (des entreprises nationales et étrangères ont dû mettre à terme à leurs activités à causes des retards de paiement de certains Etats).

Le 8 janvier 2016, à Yaoundé, lors d’une table ronde entre les différents ministres de l’économie de la CEMAC et la directrice du FMI, cette dernière avait déclaré que : « Face à la baisse des recettes pétrolières, tous les pays de la région ont, au cours de l’année 2015, fortement réduit leurs dépenses publiques d’investissement, ce qui aggrave l’effet de ralentissement de l’économie en impactant les secteurs d’activité non pétroliers mais dont le financement dépend en grande partie des recettes pétrolières (construction…) ».

Léon Raphael Mokoko, ancien ministre du Plan et de l’Intégration au Congo, déclarait quant à lui que la baisse du prix du pétrole était douloureuse car tous les gouvernements de la CEMAC avaient, dans leur budget 2015, anticipé à la hausse le prix budgétaire du pétrole (le prix du pétrole approximatif permettant d’élaborer leur budget), environ deux fois plus élevé que celui constaté lors des trois premiers trimestres de l’époque. Le Cameroun, le Congo-Brazzaville, et le Gabon ont ainsi anticipé respectivement pour l’année 2015, un prix moyen du baril de 89 USD, 95 USD et 96 USD alors qu’il était un peu moins inférieur à 50 USD.

Les économies nationales de la sous-région ont vu leur croissance baissée en 2015 pour principale cause la baisse des investissements publics. Selon la Banque des Etats d’Afrique Centrale (BEAC), la CEMAC a perdu 2,1 points de croissance par rapport à l’année précédente et la production sous régionale a donc enregistré 2,4% de croissance en 2015. La CEMAC est une organisation à deux vitesses. En effet les pays membres n’ont pas la même évolution de croissance. La croissance est plus ou moins soutenue au Cameroun (6,2 % en 2015 contre 5,9 % en 2014) et en RCA (5,5 % en 2015 contre -1,3 % en 2014) alors qu’elle a ralenti au Congo (6,8 % en 2014 contre 2,6 en 2015), au Tchad (1,8 % en 2015 contre 6,9 % en 2014), au Gabon (3,9% en 2015, 4,3% en 2014), et s’est fortement dégradée en Guinée Equatoriale (-0,3 % en 2014 contre -12,2 % en 2015).

Pour le FMI, l’une des conséquences pour les pays producteurs de la sous-région concernant la baisse du prix du pétrole (donc de la hausse du dollar américain) est la probable inflation qui peut en résulter car ces économies de rentes pétrolières sont fortement dépendantes aux importations. Dans la sous-région le taux d’inflation est passé de 2 % à près de 4% entre 2013 et 2014 et s’est stabilisé autour de 3 % en 2015. La population en est la première victime avec l’augmentation des produits de consommation (en particulier des denrées alimentaires).

Focus sur les pays membres de la CEMAC

  • La République du Congo a vu ses comptes publics et extérieurs fortement dégradés. Le contrechoc pétrolier survenu en juin 2014 et la baisse de la production de pétrole amorcée en 2015 ont dégradé la balance des transactions courante et le budget du pays. Le budget 2015 établit avec un prix anticipé du baril à hauteur de 96 USD a dû être révisé à la baisse. Les dépenses sociales en ont fait les frais. Le projet de construction d’un hôpital général dans les douze départements du pays a été subitement mis à l’arrêt. Les projets d’infrastructures routières n’ont pas été épargnés. Le projet d’élargissement de la RN2 reliant la capitale a la ville Ouesso a été mis en suspend. En mars 2016, les agences de notations Moody’s et Fitch avaient abaissé la note de la dette souveraine du pays à cause de la détérioration des finances publiques. La première a réduite la note du Congo de « B+ » à « B » tandis que la seconde l’a réduite de « Ba3 » à « B1 ». Le mois suivant Moody’s a encore abaissé la note du pays à « B2 » craignant un déficit public de l’ordre de -16% du PIB et un endettement public de l’ordre de 54 % en 2016. L’agence prédit même que les reverses fiscales du Congo seront épuisé d’ici 2017. Calixte Nganongo, ministre des finances, du budget et du portefeuille public a noté que le PIB du pays devrait atteindre 4,4 % de croissance en raison de l’exploitation d’un nouveau gisement pétrolier (dit Moho-Nord).
  • La croissance du Gabon a diminué en 2015 en raison de la chute du brut. La croissance devrait atteindre 3,2 en 2016 dans ce pays. Malgré la récente découverte de gisement de pétrole, le production d’or noir du Gabon n’a pas augmenté. Le Plan stratégique Gabon émergent (PGSE) amorcé en 2009 peut être freiné par le faible prix du baril de pétrole et le déclin de la production de l’or noir. Les indicateurs macroéconomiques du Gabon sont dans le rouge. En effet la manne pétrolière assurait plus de 45 % des revenus de l’Etats en 2014 mais à la suite du contrechoc pétrolier, l’Etat gabonais a dû réduire ses dépenses publiques et d’équipement. En 2015, le Gabon a connu son premier déficit courant depuis 1999 du fait de la baisse de ses exportations pétrolières. La dette publique est passé de 20 % à 44 % entre 2012 et 2015. Selon Moody’s, la part des recettes dans le PIB a diminué de 4,5 points. Cette année, l’agence a dégradé d’un échelon la note de long terme de la dette souveraine gabonaise, elle est passée de « Ba3 » à « B1 ». Quelques jours après l’annonce de Moody’s, c’est au tour de Fitch de réduire la note souveraine du Gabon à « B+ ». Les compagnies pétrolières, installées principalement à Port-Gentil, ont réduit drastiquement leurs effectifs à cause de la chute du prix de l’or noir. Les licenciements se multiplient et on note à ce jour déjà plus de 2000 personnes qui se retrouvent sans emploi.
  • Le PIB s’étant fortement contracté en 2015, la Guinée Equatoriale devrait connaître cette année une récession de -8 %. Ce pays a l’économie la plus dépendante des revenus pétroliers (90 % du PIB, 87 % des recettes fiscales et 89 % des exportations). Les investissements publics, moteurs de croissance économique, ont donc été fortement impacté. Le budget 2015 remanié afin de tenir compte de la chute des prix du pétrole prévoyait la suppression de certaines exemptions fiscales, une réduction des subventions de carburants et des dépenses de fonctionnement. La morosité économique a entrainé des retards de paiements des entreprises, gels des salaires des fonctionnaires et le ralentissement de constructions d’infrastructures.
  • Le Cameroun est le pays le moins dépendant du pétrole parmi les pays membres de la CEMAC et le plus dynamique de la sous-région. Le pays présente une économie diversifiée qui n’est donc pas très affectée par la chute des prix du pétrole. La croissance camerounaise s’est consolidée à 5.7 % en 2015. Le FMI prévoit que la croissance oscillera autour de 5 % jusqu’en 2020. Les recettes n’ont pas été épargnés par la chute des cours pétroliers. Néanmoins la baisse des recettes à été compensé par la diminution des subventions au carburant.
  • Un ralentissement de l’économie observé en 2015, pour cause principale, la chute du baril de pétrole de près de 75 %, devrait se poursuivre cette année au Tchad. Le secteur pétrolier est un secteur important au Tchad représentant 20% du PIB. Les finances publiques ont pâti du contrechoc pétrolier. Le déficit budgétaire a augmenté, entre 2014 et 2015, et est passé de 6,2 % à 10,7 % du PIB, obligeant le pouvoir à baisser ses investissements de 46,5 % sur cette même période, de 702,5 à 375,9 milliards de FCFA.

Quelles solutions face à la chute des cours pétroliers ?

Le FMI ainsi que d’autres institutions financières internationales, pour compenser la chute du prix du pétrole et réduire les déficits publics, urgent les Etats africains de supprimer définitivement (ou au moins partiellement) les programmes de subventions au carburant pour assainir leurs finances publiques.

L’actuel contrechoc pétrolier a mis en exergue les difficultés des Etats africains exportateur de pétrole à absorber les chocs exogènes à lesquels ils font face d’autant plus qu’ils n’ont aucun moyen d’influer sur les cours mondiaux. L’ensemble des gouvernements ont dû procéder à des coupes budgétaires qui se traduisent par une réduction des investissements publics (qui ont freiné les projets d’infrastructures qui s’inscrivait dans un processus de développement) et par l’augmentation du déficit budgétaire. Avec un baril qui s’échange aux alentours de 47 USD, les pays africains exportateurs de pétrole ainsi que ses voisins, doivent trouver de nouvelles recettes budgétaires et alternatives de croissance économique.

Les économies africaines peu diversifiées sont celles qui sont le plus impactées par la baisse des prix. L’effondrement des cours du pétrole a révélé qu’il est nécessaire d’amorcer un processus de diversification des économies africaines pour développer une croissance durable et inclusive. Les pays africains fortement dépendant de cette énergie fossile doivent passer du statut d’économie de rente pétrolière à une économie plus diversifiée. Il incombe donc à chaque Etat, compte tenu de leur structures économiques et de leurs spécificités, d’identifier des secteurs porteurs de croissance, créations d’emploi et d’investir dans ces derniers.

En substance, la baisse des prix du pétrole est fâcheuse pour les pays pétroliers africains, néanmoins ces derniers peuvent en profiter pour amorcer des processus de diversification de leur économie et de bâtir une économie plus résiliente aux fluctuations des prix des énergies fossiles et des matières premières.

Maxime N’YOKOLO

Références bibliographiques

Isabelle Chaboud, Les Echos – Baril de pétrole toujours en chute : causes et conséquences (24/08/2015) http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-137343-baril-de-petrole-toujours-en-chute-causes-et-consequences-1147342.php

Banque Mondiale – Croissance du PIB (% annuel): http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/NY.GDP.MKTP.KD.ZG?end=2015&name_desc=false&start=2014

Omer Mbadi et Stéphane Ballong – Analyse économique : la CEMAC en panne sèche (22/07/2015): http://www.jeuneafrique.com/mag/247860/economie/analyse-economique-la-cemac-en-panne-seche/

FMI – Communiqué de presse : Déclaration de la Directrice générale du FMI, Christine Lagarde, au terme de sa visite au Cameroun (10/01/2016): https://www.imf.org/fr/News/Articles/2015/09/14/01/49/pr1603

FMI – Le FMI prône l’adoption rapide de mesures pour permettre un rebond de la croissance économique en Afrique subsaharienne (25/10/2016) http://www.imf.org/fr/News/Articles/2016/10/21/PR16464-IMF-Calls-for-Prompt-Policy-Action-to-Secure-a-Rebound-in-Growth

Jeune Afrique – Fitch et Moody’s dégradent la note du Congo-Brazzaville (07/03/2016) http://www.jeuneafrique.com/308007/economie/fitch-et-moodys-degradent-la-note-du-congo-brazzaville/

Jeune Afrique – L’agence Moody’s dégrade les notes du Gabon et du Congo-Brazzaville (02/05/2016) http://www.jeuneafrique.com/322160/economie/lagence-moodys-degrade-notes-gabon-congo-brazzaville/

Nephthali Messanh Ledy, Financial Afrik – Fitch Ratings dégrade (aussi) la note souveraine du Gabon (09/05/2016) http://www.financialafrik.com/2016/05/09/fitch-ratings-degrade-aussi-la-note-souveraine-du-gabon/#.WC3HzaLhBo7

Laudes Martial Mbon, Le Monde Afrique – Le baril à moins de 50 dollars : Brazzaville fait le dos rond (21/01/2015) http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/01/21/petrole-bon-marche-brazzaville-fait-le-dos-rond_4560856_3212.html

Coface – Etudes économiques Congo (Janvier 2016) http://www.coface.com/fr/Etudes-economiques-et-risque-pays/Congo

Coface – Etudes économiques Cameroun (Janvier 2016) http://www.coface.com/fr/Etudes-economiques-et-risque-pays/Cameroun

Coface – Etudes économiques Tchad (Janvier 2016) http://www.coface.com/fr/Etudes-economiques-et-risque-pays/Tchad

Coface – Etudes économiques (Septembre 2016)

http://www.coface.com/fr/Etudes-economiques-et-risque-pays/Gabon
Groupe de la banque africaine de développement – Perspectives économiques en Guinée Equatoriale (2016)

http://www.afdb.org/fr/countries/central-africa/equatorial-guinea/equatorial-guinea-economic-outlook/

Groupe de la banque africaine de développement – Perspectives économiques au Cameroun (2016)

http://www.afdb.org/fr/countries/central-africa/cameroon/cameroon-economic-outlook/

AMADJIGUÉNE NDOYE, Financial Afrik – La chute des cours du pétrole plombe l’économie du Gabon (04/02/2016)

http://www.financialafrik.com/2016/02/04/la-chute-des-cours-du-petrole-plombe-leconomie-du-gabon/

La Tribune – Pétrole : un accord « historique » pour l’Opep à Alger (29/09/2016)

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/petrole-un-accord-historique-pour-l-opep-a-alger-603323.html

Benjamin Polle, Jeune Afrique – Le FMI invite la CEMAC à accélérer sa diversification économique (08/01/2016)

http://www.jeuneafrique.com/292296/economie/fmi-invite-cemac-a-accelerer-diversification/

Ristel Tchounand, La Tribune Afrique – Pétrole : l’OPEP réaffirme la volonté de réduire la production (07/11/2016) http://afrique.latribune.fr/finances/commodities/2016-11-07/petrole-l-opep-reaffirme-la-volonte-de-reduire-la-production.html

4 commentaires sur « La dépendance aux ressources pétrolifères : focus sur la CEMAC »

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :