ChineAfrique : Corrélation entre la géopolitique économique de Pékin et la gestion des hydrocarbures africaines.

Ce mois-ci, une ligne ferroviaire reliant Djibouti et Addis-Abeba a été inaugurée, quatre ans après le début des travaux. L’objectif recherché étant de sortir l’Ethiopie de son enclavement et de dynamiser cette zone d’échange au grand potentiel. Ce projet a été entièrement financé et dirigé par la Chine, jusqu’aux postes de contrôleurs et de conducteurs de trains. Ce projet fait partie d’une longue liste d’infrastructures construites par Pékin, sur le sol africain depuis les années 1990.

Depuis la dernière décennie du XXème siècle, les rapports commerciaux entre la République Populaire de Chine, et le continent africain, sont tellement dynamiques, qu’une expression qui émergea parmi les spécialistes, caractérisa ce phénomène : ChinAfrica.

Souvent présentée comme une parade face aux liens néocoloniaux entretenus par une partie des pays africains avec les anciennes métropoles, cette nouvelle dynamique présente néanmoins un autre aspect, celui d’un nouvel « ogre économique », avide des ressources naturelles du continent africain.

Avant d’expliquer les facteurs qui ont poussés la plupart des pays africains à entretenir des relations commerciales importantes avec la Chine, voire l’inverse, il serait utile de rappeler rapidement dans quels contextes géopolitiques et historiques, ce rapprochement relativement progressif, a été initié.

Durant la première moitié du XXème, le continent africain et la Chine présentent une caractéristique commune, celle d’être soumis, ou du moins, fortement influencés, par les puissances occidentales, dont l’impérialisme avait atteint son paroxysme. Présents sur les côtes africaines depuis le XVème siècle, les occidentaux y établirent des comptoirs économiques et des zones d’influences, afin de commercer avec les royautés ou sociétés africaines qui contrôlaient les régions aurifères, d’ivoires ou encore, la tant recherchée traite négrière. L’expansion maritime des européens concerna également la Chine impériale, qui subie pour un temps, l’installation de comptoirs et le prosélytisme des missionnaires catholiques.

Quatre siècle plus tard, les dynamiques des puissances mondiales changeaient, mais pas le rapport de forces. Tandis que l’Afrique, sauf l’Ethiopie et le Liberia (Indépendance financière vis-à-vis des USA à nuancer toutefois), est entièrement colonisée ou régentée par les empires européens, la condition de la Chine n’en est guère éloignée, étant donné que le pays était soumis aux traités inégaux, et donc par extension, à l’influence incontestée, exercée par les puissances européennes et les Etats-Unis d’Amérique.

La première moitié du  XXème siècle a été une succession d’humiliations coloniales ou bien de troubles politiques internes et externes, reléguant les deux acteurs, au rang d’instruments ou d’opprimés à l’échelle internationale. 1949 et le temps des indépendances en 1960, amenèrent un souffle nouveau, la première date concerne la Chine qui proclame la République Populaire, mettant ainsi fin à la guerre civile, mais pas aux contentieux avec  l’autre Chine, à savoir la République Nationaliste de Chine (Bien que nous nous intéresserons entièrement à la Chine communiste). La seconde date se réfère aux indépendances accordées aux pays africains, principalement entre 1958 et la décennie des années 1960, les colonies portugaises doivent attendre les années 1970 en revanche, tout comme la Namibie en 1981 ou encore l’Érythrée en 1991.

Dès lors, le rapprochement entre ces deux acteurs pleinement souverains (Quoique…), entraîne des processus d’échanges commerciaux via des investissements, de soutiens diplomatiques à l’échelle des institutions internationales ou bien, d’aides militaires chinoises, accordées aux dirigeants africains confrontés à des troubles internes. Cependant, ce ne sont pas uniquement les caractéristiques historiques communes qui lient l’Afrique à la Chine, ce sont plutôt les enjeux commerciaux qui priment, notamment pour le dernier nommé, qui investit considérablement dans le développement  du continent africain qui regorge de ressources énergétiques et naturelles. En outre, les visites officielles des présidents chinois et africains, à partir des années 1950-1960, s’inscrivent dans une politique anti-impérialiste, couronnées de congrès sino-africains qui singularisent cette relation entre pays du Sud.

Cet article nous offre plusieurs aspects à déterminer, ces relations présentent des enjeux pour les échanges mondiaux, sur les dépendances énergétiques et naturelles, de rivalités régionales ou internationales entre les puissances, notamment la place historique et privilégiée de l’Europe en Afrique, ainsi que la crainte d’un nouvel impérialisme à travers l’économie.

La présence chinoise en Afrique n’est pas le fruit d’un hasard, c’est effectivement, le résultat d’un acheminent progressif de la montée en puissance de la Chine à l’échelle mondiale, qui est caractérisée par une ouverture libérale de son économie depuis 1978. Deng Xiaoping et ses successeurs, adoptent  une politique ambivalente dans la mesure où,  d’une part, le régime est toujours autoritaire et à parti unique (Le Parti Communiste) et d’autre part, l’économie s’ouvre au capitalisme de marché, attirant des investissements étrangers, des firmes transnationales et l’intégration à des institutions financières mondiales, lui permettant d’accentuer son influence internationale.

La Chine aborde de nouvelles ambitions qui croisent celles du continent africain. Celui-ci regorge de pays qui se développent différemment, une poignée d’entre eux réussissent à émerger au niveau mondial, tandis que la plupart, n’ont pas encore entamé son processus de développement. On a donc une Afrique, non pas à deux, mais à plusieurs vitesses de déploiement, dont la richesse des terres n’est pas en adéquation avec le niveau de vies des habitants.

A travers quatre exemples, nous comparerons de quelle manière la présence chinoise est-elle perçue, il s’agira effectivement de constater que selon la région, le contexte politico-économique ou encore, géopolitique, que la manne chinoise diffère, tant au niveau de ses méthodes, que de sa légitimité.

Zimbabwe

robert-mugabe-li-keqiangRobert Mugabe et le Premier Ministre  chinois Li Keqiang en 2014.

Le Zimbabwe de Robert Mugabe se situe en Afrique australe, indépendant depuis 1965 en tant que Rhodésie du Sud, ce n’est qu’en 1980 que le pays se renomme définitivement Zimbabwe. Etat autoritaire sous la coupe de Mugabe, ce pays d’Afrique australe est la cible des sanctions et d’embargos économiques en raison de récurrentes violations des droits de l’homme. En outre, les sorties médiatiques du chef de l’état zimbabwéen l’isole diplomatiquement, tant à l’échelle internationale que continentale. C’est pourquoi, les relations avec  les pays d’Asie de l’est se développent ou se consolident, c’est le cas de la Chine. Lors des  guérillas menées contre le gouvernement d’Apartheid de Ian Smith dans les années 70, c’est bien la Chine qui soutenait le ZANU.

L’hyper inflation des années 2000 causée par la mauvaise gestion des finances nationales (expropriations des terres agraires appartenant aux colons britanniques qui sont donnés aux proches du gouvernement) et des sanctions internationales, laissent le pays dans une situation économique précaire.

La Chine se présente comme le pourvoyeur d’investissements au Zimbabwe, concrétisant des accords économiques qui lui procurent des avantages dans le secteur énergétique et minier assez importants. Rapidement, Pékin devient le premier partenaire économique du pays, dont la capitale regorge un nombre conséquent d’enseignes chinoises. En somme, le Zimbabwe a officialisé l’utilisation du Yuan pour les échanges commerciaux, cette monnaie était entrée en 2014 dans le panier des neuf devises qui constituent les réserves de change du pays. Toutefois,  le Yuan n’était pas utilisé pour les transactions commerciales quotidiennes. Cette décision conforte l’influence chinoise sur l’ancienne colonie britannique, qui depuis 2009, n’utilisait plus le Dollar national, mais le Rand Sud-africain, le Dollar ou les monnaies des nations limitrophes à l’image du Pula Botswanais. En bref, l’omniprésence de Pékin semble susciter quelques réactions venant des élites politiques qui ont conscience que les exportations de textile chinois ont avalées la production locale qui ne rivalise pas avec le faible coût proposé. La Chine fait donc fi de l’autoritarisme zimbabwéen car elle privilégie les échanges commerciaux, au détriment des occidentaux qui ne cessent de dénoncer la nature du régime de Mugabe, cette stratégie exécutée par la première puissance asiatique paye en Afrique.

Soudan

soudan-chineOmar El-Béchir et Xi Jinping en 2015, lors du défilé militaire célébrant le 70ème anniversaire de la capitulation japonaise.

Le Soudan, et sa partie sud indépendante désormais depuis 2011, sont deux pays d’Afrique orientale. Le premier est, quant à lui indépendant depuis 1956 et actuellement présidé par Omar El-Béchir, tandis que le Sud-Soudan, en proie à une guerre civile depuis 2013, est officiellement dirigé par Salva Kiir. Cependant, nous nous intéresserons principalement à Khartoum, sans oublier d’omettre le rôle du Sud-Soudan dans la géopolitique pour le contrôle des hydrocarbures.

Nom d’origine arabe signifiant « le pays des noirs », le Soudan est un pays en manque d’unité nationale, étant composé de plusieurs groupes culturels qui ne reçoivent pas le même degré de préoccupation à la même échelle. C’est ce manque d’attention ou cette politique de favoritisme qui mène à la guerre civile au Darfour depuis 2003, où le président Omar El-Béchir est accusé  par la Cour Pénale Internationale, de crimes contre l’humanité et de génocide. En effet, ce conflit est meurtrier, l’utilisation du viol est monnaie courante, ainsi que celle des enfants soldats, des politiques de déplacements forcés (Des centaines de milliers de déplacés) voire de massacres généralisés. Par ailleurs, les conditions climatiques désastreuses détériorent les perspectives de développement économiques et sociales.

Alors que le Soudan est la cible de sanctions internationales et d’isolement diplomatique de la part des occidentaux (à l’instar du Zimbabwe), la Chine adopte une politique ambivalente. Au lieu de soutenir les Etats-Unis dans ses projets militaires au Soudan, elle opte sur une position qui la personnifie en Afrique, celle de la « non-ingérence ». Ne se préoccupant aucunement de la nature du régime soudanais, la Chine soutient totalement Omar El-Béchir, notamment à cause des oléoducs qui sont restés sous le contrôle de Khartoum (Le Sud-Soudan a conservé plus de 70% des gisements pétroliers tandis que le Soudan a stratégiquement conservé les raffineries). Ainsi donc, les réserves d’hydrocarbures constituent un véritable enjeu dans la géopolitique des ressources naturelles mondiale. La situation instable au Soudan s’explique également par la volonté des deux premières puissances mondiales, à détenir la mainmise sur le pétrole soudanais.

1er Partenaire commercial pour le Soudan, la Chine investit massivement, tant dans le domaine énergétique, que dans les secteurs agraires et sociaux, le soutien indéfectible de Pékin envers Khartoum, bloque systématiquement les pressions occidentales, surtout sur la question du Darfour. C’est bien la Chine qui pose son droit de veto concernant toute implication militaire, se positionnant comme le protecteur du Soudan. C’est pourquoi, l’ONU est obligée de négocier avec la première puissance asiatique concernant le déploiement de casques bleus ou non, d’autant plus que l’Occident reste silencieux quant à la vente d’armes effectuée par la Chine au Soudan, procédé qui reste interdit pour un pays accusé de crimes contre l’humanité.

  • La création du Soudan du Sud, résulte principalement, du conflit indirect entre la Chine et les Etats-Unis, les derniers nommés ont massivement participé au processus d’autonomisation de Djouba, afin d’endiguer l’emprise chinoise du Soudan. Le soutien de Washington pour cette jeune nation africaine est intrinsèquement lié aux réserves pétrolières sud-soudanaises.

Zambie

2011_zambia_chinesecoppermines_0Un ouvrier zambien effectue des travaux de construction à la China Luanshya Mine sous le regard d’un directeur chinois. La China Luanshya Mine est l’une des quatre compagnies d’extraction cuprifère opérant en Zambie sous la direction de la China Non-Ferrous Metal Mining Company, une entreprise d’État chinoise.© 2011 Thomas Lekfeldt/Moment/Redux

La Zambie d’Edgar Lungu est un pays d’Afrique Australe, autrefois une colonie britannique nommée Rhodésie du Nord, celle-ci devint indépendante en 1964. Doté de mines de cuivres qui placent le pays au rang de 2ème producteur continental derrière la République Démocratique du Congo A l’échelle régionale, la nation zambien. Comme beaucoup de pays africains, le pays a dû accepter les Plans d’ajustements culturels des années 1990 suite au mandat du président Kenneth Kaunda, qui laissa la Zambie surendettée. Les investissements chinois, qui s’accentuent à partir de la fin du 20ème siècle, se concentrent principalement dans les secteurs miniers, qui ne sont malheureusement pas efficacement exploités par les autorités zambiennes.

Dans l’ex Rhodésie du Sud, les ouvriers zambiens dénoncent -parfois de manière très violentes-, les conditions de travail, jugées inacceptables. En outre, en 2011 Human Rights Watch a mené une enquête sur ces états de fait. En effet,  les prestations salariales seraient clairement en deçà de la norme, les questions d’hygiènes et de sécurités ne seraient pas respectées, ce qui causeraient des accidents récurrents et des épidémies dans les mines. Enfin, les postes les plus prestigieux seraient généralement occupés par les chinois qui ne laisseraient aucune évolution de carrière possible, ce sont les zambiens qui  seraient employés dans les postes moins qualifiés. La diaspora chinoise est devenue un enjeu politique, l’actuel président Edgar Lungu, qui dans sa campagne électoral de 2015, n’hésitait pas à se servir du « problème chinois » comme vecteur idéologique. En effet, les actes xénophobes et de violence à l’encontre de ces derniers se développèrent, la population zambienne exigeait effectivement leur expulsion.  En définitive, les entreprises chinoises ont boosté la production minière zambienne, bien que le cours des cuivres chute en 2015, entraînant en parallèle, une baisse de la demande chinoise. Ce n’est pas un facteur intrinsèque, mais l’économie du pays n’est pas assez diversifiée, l’exploitation de cobalt n’est pas aussi rentable que celle du cuivre, tandis que le rendement agricole a connu une chute de 28% en raison des sécheresses et des mauvaises conditions climatiques, la Zambie étant spécialisée dans la production du maïs.

La dynamique sino-africaine ne se résume pas uniquement à ces 4 pays, mais il est important de comparer l’attitude de Pékin selon les pays concernés. Force est de constater qu’elle est différente selon les facteurs nationaux, l’image véhiculée de la Chine en Afrique, est celle d’un partenaire commercial avec qui les relations économiques sont au premier plan, n’en déplaise à la nature du régime politique qui peut être autoritaire ou non. Cette approche originale, basée sur la « non-ingérence » séduit les gouvernements africains, qui voient généralement Pékin, comme une solution face à l’impérialisme d’occident, basé sur les sanctions ou les pressions dans les domaines économiques surtout. Néanmoins, l’Afrique dépend énormément de ses richesses naturelles, dont l’exportation à l’étranger, prend une  place essentielle dans leur PIB. Si celles-ci, sont tenues et exploitées, non pas par les entreprises locales ou l’état, mais par un acteur étranger, quel serait l’avenir du continent africain, dans la mesure où, au rythme où évoluent la percée chinoise, l’Afrique risque de s’adapter à une nouvelle forme d’impérialisme, basé sur la captation de l’économie.

Nous devons préciser que ce ne sont pas les chefs d’États africains qui sont allés prospecter un renforcement de la coopération avec la Chine, en effet, les efforts les plus conséquents ont été réalisés par la Chine qui a saisi les opportunités qu’elle devait capitaliser, tout en prenant en compte la situation globale de l’Afrique. C’est donc un concours de circonstances économiques et politiques. Pourtant, ces deux partenaires avaient besoin l’un de l’autre afin de réaliser des objectifs inhérents à leurs développements respectifs. L’opposition entre l’influence chinoise et occidentale est unanime pour l’Afrique, symbolisée par le fardeau de l’homme blanc, l’aide internationale était la cible de critiques de toute part, jugée comme étant un allèle du colonialisme avec des résultats catastrophiques sur le développement des États africains. De ce fait, le modèle présenté par la Chine lors du premier forum sino-africain, a été appuyé par les arguments et les postulats suivants :

• La Chine n’a jamais été une nation impérialiste (du moins envers l’Afrique, bien que la tentative d’invasion par Zheng He au 15ème siècle sur les côtes swahili a été limitée au niveau des échanges commerciaux).

• La Chine a toujours soutenu les indépendances africaines, les promesses édictées lors de la Conférence de Bandung sont donc respectées.

• Sans l’Afrique, la Chine n’aurait pas pu obtenir la rétrocession de son siège au sein du Conseil de sécurité de l’ONU en 1971 au détriment de « l’île rebelle » .

• La coopération sino-africaine doit être rentable pour l’Afrique, ce sont donc des relations bilatérales organisées en forums et commissions mixtes réguliers.

• Les réalisations chinoises effectuées en Afrique après les indépendances sont un symbole de la bonne volonté et de la réussite chinoise sur le continent.

• La Chine n’impose pas de conditionnalité pour les dons, les prêts bonifiés et les annulations de dettes.

La ChinAfrique est donc polysémique, ne se focalisant pas uniquement sur les aspects commerciaux, ces rapports bilatéraux englobent plusieurs enjeux qui ont permis à la Chine en particulier, à s’affirmer comme une puissance mondiale qui parvient à peser sur la scène internationale. Concernant les matières premières, la Chine était déjà un pays producteur dont les principales importations venaient de l’Indonésie et du Caucase. Avec les réserves limitées du premier nommé, et les différentes sphères d’influences en bataille sur cette région asiatique, l’Afrique et son riche sous-sol à peine exploité était une aubaine pour la Chine. Contrairement aux deux autres, les hydrocarbures, les ressources minières et naturelles africains ne sont pas toutes transformées sur place, en effet, les pays importent globalement de manière brute ces ressources extractives. Ainsi donc, cela représente deux avantages conséquents pour ces pays : premièrement, en important les matériaux ou ces ressources en se passant de la transformation locale, les coûts d’extractions sont allégées tout comme la rapidité du transport et l’arrivée des conteneurs. Deuxièmement, l’industrie des pays concernés ne s’affaiblit pas dans la mesure où celle-ci repose sur l’importation de ressources qui deviendront des produits finis.

=>    La ChinAfrica est un phénomène encore en évolution, voire en consolidation. L’influence de la Chine est bien ancrée, c’est irrévocable, toutefois, qu’est-ce qui la différencie des occidentaux ? Le Soft Power « sinisé » en Afrique est bien modelé, ce qui lui ouvre des portes et des avantages, qui bientôt, n’auront plus rien à envier au Hard Power des européens et des Etats-Unis. De plus, le marché africain est principalement, dynamisé par des capitaux étrangers, le rendant fragile et cruellement dépendant des investisseurs, avides des ressources que regorgent le continent. Certains observateurs ou dirigeants, dénoncent l’attitude de Pékin envers l’Afrique, qui serait pillée et  économiquement captée, à l’image des commerces chinois qui se multiplient, à l’aide de la diaspora qui occupe une place centrale dans la politique chinoise. L’Afrique serait prise entre deux feux, qui progressivement, ne bataillent pas l’un contre l’autre, mais s’embrasent ensemble, en particulier sur les questions de sécurité militaire.

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Sources globales sur la ChinAfrica:

Sources sur la Zambie/Chine:

Sources sur le Soudan/Chine:

Sources sur le Zimbabwe/Chine:

LOOG Dieudonné.