L’Histoire du drapeau tricolore martiniquais : un symbole controversé

Le drapeau est un symbole, un insigne facilement reconnaissable, et compréhensible qui permet à celui qui le brandit d’affirmer son appartenance à une organisation ou à une nation plus grande que lui et au sein de laquelle il se sent vivant. Un drapeau représente la « personne morale » d’un groupe ou d’une communauté : un État souverain, un territoire, une ville, une organisation, un corps d’armée ou une de ses subdivisions. Ses fonctions sont essentiellement d’identifier une entité de manière visuelle, il permet à des individus issus d’un groupe de s’identifier tout en se démarquant des autres. Il est unique. Le drapeau est une projection identitaire, un message envoyé à celui qui le regarde.

Aujourd’hui, le drapeau symbolise souvent un État. Mais comment cette symbolique fonctionne-t-elle au sein de l’État ? Dans l’exemple de la Martinique, comment les Martiniquais se voient-ils eux-mêmes en tant que peuple issu d’une même île, gouverné par une entité extérieure ? On ne peut analyser la configuration politique de la Martinique sans parler de l’histoire coloniale de la France. La Martinique est une île française de la Caraïbe située dans l’archipel des Petites Antilles. C’est un département et une région d’outre-mer et donc un territoire français, administré par l’État et par une collectivité territoriale unique : la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM). Le drapeau tricolore bleu-blanc-rouge français, est par extension le drapeau de la Martinique. Ce drapeau de la république française est l’emblème national apparu pendant la Révolution, le blanc symbolisant la royauté tandis que le bleu et le rouge représentent les couleurs de la ville de Paris. Aujourd’hui, le drapeau tricolore flotte sur tous les bâtiments publics comme partout en France. Il est déployé dans la plupart des cérémonies officielles, qu’elles soient civiles ou militaires. Cet héritage parle-t-il forcément à tous les Martiniquais ?

La Martinique devient française en 1635. Elle est gérée par la Compagnie des îles d’Amérique créée par Richelieu. L’esclavage y est développé à partir du milieu du XVIIe siècle afin de fournir une main d’œuvre gratuite et servile aux planteurs de canne à sucre européens, par l’Ordonnance de mars 1685 sur les esclaves des possessions françaises des îles d’Amérique et avec la création du Code noir dans l’ordonnance de Louis XIV. Le territoire martiniquais fonctionne sous une économie de plantation capitaliste jusqu’à l’abolition de l’esclavage en 1848 puis avec l’engagisme. La Martinique devient un département français par la loi promulguée le 19 mars 1946.

En février 2023, la Martinique a officiellement adopté un drapeau pour représenter l’île lors de certains évènements régionaux. Cette élection a fait polémique car elle est le fruit d’un effort vers l’autonomie qui a commencé il y a plus de 30 ans. Pourquoi est-ce que la question du drapeau martiniquais est si complexe ? Pourquoi autant de réticences à choisir un drapeau ? Finalement, qu’est-ce que cela révèle de la situation politique en Martinique ?

Histoire des drapeaux martiniquais (avant 1997)

Le premier drapeau de l’île est bleu et blanc avec quatre serpents. Jusqu’à peu, il n’était pas rare que ce dernier soit utilisé pour la représenter, jusque sur les réseaux sociaux. Même s’il n’est pas un symbole officiel du pays, ce drapeau reste un symbole présent sur l’île et peut être vu parfois lors de manifestations sportives ou culturelles, ou dans des lieux touristiques et historiques. Le problème principal de ce symbole est que pour une grande partie des habitants, c’est un drapeau esclavagiste. En effet, c’est un drapeau royaliste bleu à croix blanche qui existe depuis 1766 pour représenter la Martinique. Les représentants de l’époque de l’État français en Martinique et à Sainte Lucie ont pris une ordonnance pour imposer les symboles à tous les propriétaires de bateau et de bâtiments dans les îles. C’est à ce moment que les bateaux qui pratiquaient la traite transatlantique commencent à arborer ce symbole. À cette période, il était hissé sur tous les navires esclavagistes français. Sur le drapeau se trouvent les fameux quatre serpents qui sont des trigonocéphales, aussi connus sous le nom de fer-de-lance. Ces reptiles sont très venimeux. Une légende raconte que ces serpents ont été introduits sur l’île lors de la période esclavagiste pour dissuader les esclaves de fuir leurs plantations respectives (ce qui est faux puisqu’ils sont endémiques). Ce drapeau fait polémique particulièrement durant les dernières années, notamment avec le fait qu’il orne l’uniforme des gendarmes français. Beaucoup d’organisations locales, politiques et associatives s’en émeuvent depuis 2007. Ainsi le MODEMAS (Mouvement des démocrates et écologistes pour une Martinique souveraine) et sa secrétaire nationale, l’avocate Claudine Duhamel – par ailleurs active au MIR-Martinique (Mouvement pour les réparations) – lutte pour l’interdiction complète de l’utilisation de ce drapeau[1]. Pour eux et beaucoup de Martiniquais, il est impossible que l’emblème d’une division raciale soit accepté par la population. Ces mouvements vont plus loin et demandent la suppression de tous les symboles qui font l’apologie de l’esclavagisme au vu du passé douloureux qu’il représente, c’est une question légitime. La polémique a été relancée en 2015 aux Etats-Unis, au moment où le drapeau sudiste devenait insupportable aux Afro-Américains après l’attentat de Charleston. Il faut dire que face à cette question, les autorités françaises persistent à faire la sourde oreille et prétendent ne pas comprendre l’amplitude de la symbolique de ce drapeau. Dans un pays où une grande majorité des habitants sont descendants directs d’esclaves, c’est un symbole insultant. Un passé sur lequel la société moderne, bien qu’elle veuille s’en affranchir, est construite. Il y a des marques de l’esclavage colonial qui affectent toujours la société martiniquaise.

Le drapeau vert-rouge-noir est actuellement le symbole qui représente la Martinique. Il a une histoire longue et compliquée. Il est surtout utilisé par le MODEMAS qui est un mouvement indépendantiste. Ce drapeau avait déjà été utilisé par d’autres organisations plus ou moins militantes, parfois dans la même configuration et parfois dans des formes variées. L’auteure Ulrike Zander, doctorante en anthropologie fait un état des lieux dans l’article Le drapeau rouge vert noir en Martinique : un emblème national ? (2007) où elle explique comment le drapeau est apparu en Martinique. Concernant les couleurs, elles seraient apparues au début de l’esclavage vers 1665[2], et ont déjà été arborées par des personnages connus de la résistance en Martinique comme François Fabulé, un « neg marron » (esclave évadé). Selon les récits, il a organisé des rébellions et combattu les colons aux côtés des Amérindiens en 1665. Une autre figure est Jean Kina qui aurait porté les couleurs lors d’une rébellion d’esclaves au Carbet en 1801[3]. La configuration actuelle du drapeau est apparue en 1968. C’est le Mouvement National de Libération de la Martinique qui en est à l’origine. Les années 1960 sont une période d’indépendance et de luttes pour les communautés noires à travers le monde notamment aux États-Unis (avec la fin de la ségrégation) et dans de nombreux pays africains (indépendance de nombreux pays). Ces trois couleurs entrent dans la composition de plusieurs drapeaux nationaux, dont ceux de pays d’Afrique, de la Caraïbe, mais aussi du Moyen-Orient. En outre, elles jouent un rôle important dans le mouvement du nationalisme noir, et notamment autour de l’UNIA (Universal Negro Improvement Association) avec son leader emblématique Marcus Garvey. À partir des années 1970, ce drapeau a été repris par de nombreux groupes martiniquais indépendantistes ou autonomistes qui s’inspirent de ces mêmes mouvements anticolonialistes, anticapitalistes et panafricains, comme le Parti Progressiste Martiniquais (PPM, parti actuel de la majorité) et le MODEMAS, entre autres.

Une question politique ? (1995-2019)

Cependant, le drapeau vert-rouge-noir, fait autant polémique que le drapeau serpent. Il symbolise différentes choses selon les Martiniquais. Pour beaucoup d’entre eux, c’est un drapeau de parti politique. Le drapeau indépendantiste a été mis en avant à l’occasion d’un événement que les Martiniquais connaissent bien car il s’en est suivi de nombreux rebondissements. Le chef du MODEMAS, Garcin Malsa, est devenu maire de la commune de Sainte-Anne en 1989. Cette commune d’environ 5 000 habitants est située au Sud de la Martinique, sur la mer des Caraïbes, une zone avec beaucoup d’atouts pour l’industrie touristique. En 1995, Malsa exprime le désir de mettre le drapeau sur le fronton de la mairie de Sainte-Anne alors qu’il était déjà utilisé dans la salle des délibérations. Lors du vote par le conseil, le résultat est de dix-huit voix favorables et quatre abstentions[4]. Pour Garcin Malsa, ce drapeau est un véritable symbole identitaire comme l’explique une brochure du MODEMAS bilingue français-créole qui s’intitule « Rouge vert noir trois couleurs pour un drapeau – wouj vè nwè twa coulè ba an drapo » (1997)[5]. Écrite par Garcin Malsa, elle est signée entre autres, par des écrivains martiniquais de renommée internationale comme Edouard Glissant, Patrick Chamoiseau et Raphaël Confiant. Le drapeau y est qualifié par les auteurs de « drapeau national et militant » et de « symbole de la résistance face à l’oppression coloniale de la France »[6].Ce drapeau a été l’objet de querelles pendant une vingtaine d’années, notamment de querelles juridiques. Pour beaucoup de personnes, il n’était pas un symbole national, mais plutôt l’emblème d’un parti.

Le drapeau rouge-vert-noir est pour beaucoup de Martiniquais le symbole indépendantiste de l’île. Il a fait l’objet de querelles juridiques : notamment en février 1996 lorsque deux citoyens français de l’Hexagone qui avaient effectués un séjour touristique en Martinique ont adressé (de manière indépendante l’un de l’autre) leur grief par courrier, au Premier ministre de l’époque, Alain Juppé, et au Président de la République, Jacques Chirac. Ils ont dit être scandalisés par la présence du drapeau sur le mur de la mairie que l’un d’eux appelle le « drapeau de l’indépendance ». Le 28 mars 1996, le préfet de la Martinique, Jean-François Cordet, introduit une requête auprès du Tribunal Administratif[7]. Garcin Malsa accepte en 2001, après discussion avec le préfet de l’époque, M. Cadot, un compromis : remettre le drapeau bleu-blanc-rouge sur la mairie, légèrement au-dessus du drapeau rouge-vert-noir. Ulrike Zander dans son article propose des pistes d’analyses pertinentes en répondant à plusieurs questions : qu’est-ce que le drapeau symbolise pour les Martiniquais ?  Qu’est-ce que les querelles sur ce drapeau et les interrogations qu’il suscite révèlent sur les ambivalences d’une éventuelle conscience nationale martiniquaise ? Selon elle, le drapeau suscite différentes visions selon les personnes comme la crainte ou l’espoir. Cependant le drapeau tricolore rouge-vert-noir n’était pas un symbole de l’identité martiniquaise au temps de la parution de l’article en 2007 et personne n’avait été consulté pour choisir cet emblème. Il y avait une catégorie de la population qui le voyait comme une insulte à la nationalité française des Martiniquais. Ce drapeau ne parvenait pas à fédérer tout un peuple. 

Aujourd’hui, pour toute une génération de jeunes Martiniquais ayant entre 18 et 40 ans, ce drapeau est par contre un symbole fort. La situation économique en Martinique est difficile, elle affiche un taux de chômage élevé et il y a un exil massif des jeunes Martiniquais qui s’installent en France et dans d’autres pays pour trouver du travail. Beaucoup de Martiniquais se sentent délaissés par l’état français sur des problématiques importantes comme le scandale de la pollution au chlordécone, les services publics qui ferment, mais aussi le coût de la vie chère qui est toujours plus élevé que dans l’Hexagone et qui s’aggrave actuellement en 2023. Ce sentiment d’abandon grandissant favorise le fait d’intégrer des symboles forts dans le paysage comme un drapeau indépendantiste pour marquer la volonté martiniquaise de lutter pour le territoire. La crise du COVID a cristallisé des problèmes de relation avec l’État français qui existaient depuis des années mais qui se sont accentués en 2021.

Une lutte pour un changement de drapeau (2019-2023)

On observe depuis quelques années des efforts pour répondre à cette question du symbole officiel de la Martinique. Plusieurs fois, les élus de l’assemblée de Martinique ont évoqué le souhait d’adopter un drapeau et un hymne pour représenter le peuple lors d’évènements régionaux. En 2018, un premier concours a été lancé par la CTM alors gérée par une majorité indépendantiste afin de trouver un hymne et un drapeau.  C’est l’ancien président du conseil exécutif de la CTM, Alfred Marie-Jeanne, qui a validé les emblèmes destinés à représenter la Martinique. Le 10 mai 2019 le verdict a été rendu : le drapeau « Ipséité » a été choisi. Les couleurs dominantes sont le bleu, le vert et le blanc représentant les eaux et la nature luxuriante de l’île. Au centre du drapeau figure une strombe localement appelé lambi, coquillage des eaux martiniquaises, autour de cette strombe figurent 34 étoiles qui représentent les 34 communes de la Martinique. Ce drapeau a été rejeté peu après, illustrant à ce moment les rivalités entre l’actuelle et l’ancienne majorité. Des querelles politiques existaient déjà entre les partis indépendantistes, autonomistes, et départementalistes. À l’époque, les partisans du drapeau tricolore rejettent le drapeau ipséité, qui pour eux, était le drapeau d’Alfred Marie-Jeanne et ne représentait aucunement le peuple martiniquais. Cette discorde a été observée lors de la cérémonie qui a eu lieu dans les jardins de la CTM le même jour à l’occasion de la journée nationale de commémoration de la traite, de l’esclavage et de l’abolitions. Lors de cette cérémonie les participants partisans du drapeau tricolore rouge-vert-noire rejettent ce drapeau en proclamant que « Ipséité » est « le drapeau de la collectivité territoriale »[8]et non celui du peuple martiniquais. Le 29 juin 2022, la CTM présidée par Serge Letchimy du PPM, engage une nouvelle procédure pour choisir l’emblème de la Martinique. L’appel à projet est ouvert du 7 novembre au 2 décembre 2022. La compétition est ouverte à tous. Les propositions sont recueillies sur une plateforme spécialement créée par la CTM ou par courrier. Les projets ont été analysés par un comité d’experts constitué de plusieurs personnes représentatives de la société : historiens, sociologues, chefs d’entreprise, artistes, sportifs… La CTM offrait 8 000 euros au gagnant. Il y a eu ensuite une phase de consultation populaire[9] le 2 janvier. Les Martiniquais devaient voter parmi les 19 drapeaux sélectionnés par le jury. Les couleurs rouge-vert-noir étaient majoritaires dans les propositions de drapeaux. On voit là un changement dans le choix des Martiniquais car finalement ces couleurs restent en quelque sorte associées dans l’inconscient collectif au territoire et à l’histoire des luttes noires.

Selon la collectivité, 26 633 personnes ont voté pour le drapeau et 10 289 pour l’hymne lors de la deuxième phase de vote qui a eu lieu le 7 janvier[10]. Les résultats ont été annoncés le 13 janvier 2023 à l’issue de la consultation populaire. En ce qui concerne l’hymne, c’est « Ansanm » (ensemble) qui a été retenu. Pour le drapeau, vers le 10 janvier, lors de la dernière phase de sélection, ce sont le drapeau rouge-vert-noir et le drapeau colibri qui ont été retenus. Le lundi 16 janvier 2023, la CTM a annoncé les résultats lors d’une conférence de presse au Musée d’ethnographie de Fort-de-France. Le drapeau tricolore avec un colibri avait obtenu 72% des suffrages. C’était le choix des Martiniquais même s’il faut prendre en compte que seuls une minorité des habitants ont voté. Ce drapeau devait être hissé au siège de l’OECS (Organisation of Eastern Caribbean States) à Sainte-Lucie, dont la Martinique est un membre associé depuis février 2015. L’appartenance à des organisations régionales de la sorte est importante pour que la Martinique puisse s’inscrire dans l’espace et la communauté caribéenne. Finalement, contre toute attente, il y a eu un dernier rebondissement : le choix a été délaissé aussitôt qu’il a été annoncé pour plusieurs raisons. Certains élus dénoncent des irrégularités dans la procédure, après à peine deux semaines de vote. Le drapeau avec le colibri est déclaré caduque car la représentation est issue de la banque d’image en ligne Shutterstock[11]. Il est dit également que le drapeau aurait déjà été aperçu lors du carnaval précédant les élections[12]. Malgré les rebondissements, les élus de l’assemblée de Martinique ont voté à l’unanimité en faveur du drapeau tricolore avec un triangle rouge, lors de la conférence plénière du 2 février 2023.

Finalement on peut dire qu’en 2023 les Martiniquais sont attachés au drapeau indépendantiste. Quant à l’indépendance, la question se pose toujours. Le 10 janvier 2010, un référendum a été organisé en Martinique et en Guyane suite à un mouvement de grèves générales, afin de proposer une plus large autonomie aux territoires. La question était la suivante : « Approuvez-vous la transformation de la Martinique en une collectivité d’outre-mer régie par l’article 74 de la Constitution, dotée d’une organisation particulière tenant compte de ses intérêts propres au sein de la République ? ». 79% des votants se sont exprimés contre. Mais comme nous l’avons vu, depuis 13 ans, les visions ont changés. La Martinique est traversée par différents courants politiques, mais son rattachement à la France reste fort. À travers la controverse du drapeau, c’est la difficulté du peuple à s’unifier sur une décision concernant sa propre représentation qui se joue. Si le symbole indépendantiste est accepté, ne va-t-on pas vers l’indépendance ?

Certains Martiniquais craignent l’autonomie du pays pour des raisons économiques. Mais dans le même temps, de nombreux Martiniquais ont exprimé leur désaccord vis-à-vis des politiques de l’État français et de l’Europe à l’égard des territoires d’outre-mer. Ils déplorent particulièrement le fait que des décisions soient prises pour la France et donc pour les territoires ultramarins sans réellement prendre en compte les problématiques propres aux territoires antillais. Certains pensent que cette histoire de symbolisme est futile quand l’économie et les problèmes politiques, environnementaux et sociaux demandent aujourd’hui plus d’attention. Il y a désormais le sentiment que c’est aux Martiniquais de régler leurs problèmes internes car il est inutile de compter sur l’Hexagone. C’est sans doute une des raisons pour lesquelles la vision du drapeau « indépendantiste » a changé. C’est désormais un symbole réel de la Martinique, symbole qui met en lumière l’histoire d’un peuple qui cherche à s’unifier pour mieux se diriger.

Auteur :

DFC Langue de Feu, membre de l’AMECAS.

Bibliographie

Sites

  • Site de L’OECS :

https://www.oecs.org/en/

  • L’histoire des drapeaux :

https://www.voyage-sejour-vol-martinique.com/pages/decouvrir-la-martinique/destination-exotisme/le-drapeau-de-la-martinique.html

Articles

  • Ulrike Zander. Le drapeau rouge-vert-noir en Martinique : un emblème national ? (2007)

https://www.cairn.info/publications-de-Ulrike-Zander–53603.htm

  • Article de Edouard Tinaugus, jeudi 25 mars 2021

https://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/societe/debats-lhistoire-de-lembleme-des-4-serpents-195375.php

  • Article Serge Bilé, 28 octobre 2022

https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/l-appel-a-projet-pour-l-hymne-et-le-drapeau-de-la-martinique-sera-ouvert-le-7-novembre-1335004.html

  • Article de Eddylia Eugene Mormin, 30 décembre 2022.

https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/quel-drapeau-pour-les-manifestations-sportives-et-culturelles-de-la-martinique-1352932.html

  • Article de Peggy Pinel-Fereol, 14 janvier 2022.

https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/drapeau-et-hymne-la-deuxieme-phase-du-vote-est-en-cours-1355558.html

  •  Article de Alexandre Labat-Mars, 18 janvier 2023.

https://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/politique/drapeau-au-colibri-choisi-par-les-martiniquais-pourquoi-il-pose-question-919819.php


[1] Lettre de MODEMAS à tous les candidats de l’élection française en 2007 – Claudine Duhamel du MODEMAS parle de « l’exception martiniquaise ». C’est l’interpellation des candidats sur un sujet révélateur de la situation politique de la Martinique. Le MODEMAS demande l’interdiction d’utiliser le drapeau qui apparaît sur des sites de la République comme la préfecture de l’Hôtel de Police.

[2] Zander Ulrike, Le drapeau rouge-vert-noir en Martinique : un emblème national, 2007

[3]  Ibid. Référence à la brochure du MODEMAS, pg 11

[4] France-Antilles, 20 octobre 1995

[5] Rouge-Vert- Noir trois couleurs pour un drapeau – Wouj Vè Nwè twa coulè ba an drapo (1997) Titre d’un texte de du MODEMAS au sujet du drapeau rouge-vert-noir

[6] Rouge-Vert- Noir trois couleurs pour un drapeau – Wouj Vè Nwè twa coulè ba an drapo (1997) Titre d’un texte de du MODEMAS au sujet du drapeau rouge-vert-noir pg 6.

[7] Courrier d’un citoyen adressé au Président de la République le 28 mars 1996 ; courrier d’un citoyen adressé au Premier Ministre le 20 février 1996

[8] Serge Bilé, France Antilles, 28 octobre 2022

[9] Eddylia Eugene-Mormin, France Antilles, 30 décembre 2022.

[10] Peggy Pinel-Fereol, France Antilles, 14 janvier 2022.

[11] Alexandre Labat-Mars, France Antilles, 18 janvier 2023.

[12] Ibid.

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