Histoire de la presse au Cameroun : le journalisme est-il un crime ?

La liberté de la presse constitue un droit fondamental pour les peuples. Prenant racine dans la liberté d’expression et d’opinion, elle est une condition nécessaire à l’exercice de la démocratie. Le journalisme se situe ainsi au cœur d’une liberté fondamentale, et nourrit un lectorat insatiable, constamment en quête d’informations et à la recherche d’outils pour comprendre et se faire sa propre opinion.

Pourtant au Cameroun, ce droit semble bafoué. En effet, le pays est classé à la 134ème place sur 180 au classement mondial de la liberté de la presse de Reporters Sans Frontières (RSF) en 2020. Victime de répressions physiques, psychiques, administratives, judiciaires, économiques, ou encore idéologiques, le journaliste est-il un criminel au Cameroun ?

La presse camerounaise sous la colonisation

Sous protectorat allemand (1884-1916), il n’existe pas de presse camerounaise. Les Allemands s’assurent le contrôle total de la presse en maintenant l’édition et l’impression des journaux en Allemagne, même ceux en langues locales. Lorsque les Britanniques arrivent en 1916, les règles allemandes sont abandonnées pour s’affilier aux règles moins restrictives encadrant la presse nigériane. Au même moment sous l’administration française, il existe une presse camerounaise mais, qui fait l’objet d’une politique de discrimination. Les importations du matériel de fabrication des journaux et les journaux locaux sont lourdement taxés afin de favoriser la circulation de la presse métropolitaine. Avant la 1ère Guerre, les seules publications existantes au Cameroun sont alors les journaux administratifs, rédigés et publiés par l’administration coloniale, et les journaux confessionnels, œuvrant pour l’évangélisation des peuples noirs. Les premiers périodiques locaux voient le jour à partir de 1920 et prennent rapidement un tournant syndicaliste qui sera aussitôt censuré.

Suite à la conférence de Brazzaville en 1944, émerge une presse d’opinion très politisée qui commence à aborder la question de l’indépendance. Parmi ces journaux on peut citer L’UnionL’Écho du CamerounMa patrie le Kamerun, ou encore La Voix du Cameroun, publié par l’Union des Populations du Cameroun (UPC), le parti nationaliste militant pour l’indépendance immédiate et sans conditions. Le succès que connaissent ces journaux s’accompagne de sanctions à leur égard. C’est ainsi que La Voix du Cameroun est particulièrement visée par l’appareil de censure, avec de nombreux procès à son encontre jusqu’à son interdiction définitive en 1955, lorsque l’UPC entre en clandestinité. En zone anglophone, la liberté de presse connait une forte restriction à cette même période.

Le manque de légitimité comme source de la répression

Le problème de la légitimité du premier président camerounais Ahmadou Ahidjo se pose dans la presse camerounaise, dans un contexte où ceux qui se sont battus pour se libérer du joug colonial sont évincés de la scène politique. Avec l’aide de la France, Ahidjo poursuivra la répression de la presse afin de se débarrasser des derniers résistants jusqu’à la fin de la Guerre du Cameroun[1].

Pour consolider son autorité et pallier la fragilité institutionnelle, le parti unique est imposé et Ahidjo signe l’ordonnance sur la subversion le 12 mars 1962. L’ordonnance prévoit :

« des poursuites contre la presse pour des nouvelles ou rumeurs mensongères ; commentaires tendancieux des nouvelles exactes lorsque les bruits, nouvelles, rumeurs, ou commentaires, sont susceptibles de nuire aux autorités publiques ».

La législation antisubversive soulève de vives protestations en raison de l’imprécision volontaire de la notion même de « subversif » et de son caractère anti-démocratique. Cette ordonnance sert alors de prétexte pour toute sorte de dérives, la police politique n’hésitant pas à multiplier les intimidations, les harcèlements, les arrestations, les interrogatoires musclés, les tortures, les incarcérations et les exécutions extrajudiciaires. Ahmadou Ahidjo sera interrogé la même année à ce sujet, au cours d’une conférence de presse qu’il tient alors qu’il est en voyage officiel à New York. Il affirmera que les relations entre le gouvernement et la presse sont « normales » mais différentes suivant que celle-ci soutenait ou attaquait l’action au pouvoir.

Alors que dans la zone anglophone il n’existe que deux infractions venant limiter la fonction des journalistes –le libel (infraction de diffamation par voie d’écrit) et la defamation (infraction de diffamation commise par voie de communication audiovisuelle) – les journalistes francophones sont exposés à vingt-quatre infractions. L’État fédéral va alors procéder à une uniformisation des textes en 1966. À cette période, les seuls journaux qui circulent légalement sont ceux qui viennent d’Europe après avoir été vérifiés. Ahidjo va donc créer l’Agence Camerounaise de Presse (ACAP) afin de produire des dépêches rendant compte des différentes administrations. En 1972, un référendum adopte le passage de la République Fédérale du Cameroun à la République Unie du Cameroun. Cette nouvelle constitution consacrera la liberté de la presse en son préambule dans les termes suivants :

« Le peuple camerounais […] Affirme son attachement aux libertés fondamentales inscrites dans la déclaration universelle des droits de l’homme, la charte des Nations-Unies, la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et toutes les conventions internationales y relatives et dûment ratifiées, notamment aux principes suivants : […] La liberté de communication, la liberté d’expression, la liberté de presse […] sont garantis dans les conditions fixées par la loi. »

Deux ans plus tard, l’ACAP devient Cameroon Tribune, un quotidien gouvernemental, et la création d’autres journaux est autorisée. Cependant, le sport et les faits divers sont les seules informations qu’ils peuvent traiter sans se mettre en danger.

L’avènement du multipartisme et de la presse privée : une démocratisation de façade

Durant toute la période du parti unique, la presse indépendante est interdite. En 1990, Paul Biya supprime la législation « antisubversive » instaurée par son prédécesseur, accélère la mise en œuvre du multipartisme, et permet l’essor de la presse privée. En prétendant libéraliser les journaux et sous la pression de la rue et de Paris – qui fit de la démocratie une condition à l’aide publique au développement – une nouvelle loi dite de communication sociale est publiée. En son article 6, elle proclame : « La publication des organes de presse est libre » mais, cette même loi précise des saisies et interdictions dans son article 17 « En cas d’atteinte à l’ordre public ou aux bonnes mœurs ». Viennent cohabiter des articles du code pénal qui limitent également le travail du journaliste tel que l’article 154 alinéa 2 : « Est puni d’un emprisonnement de trois mois à trois ans et d’une amende d’un million à deux millions de francs ou de l’une de ces deux peines seulement, celui qui, par des paroles ou des écrits au public, incite à la révolte contre le Gouvernement et les institutions de la République. »

Le 27 décembre 1990, l’économiste Célestin Monga publie une lettre ouverte au président Paul Biya dans le numéro 229 du Messager. Il s’agit d’un journal indépendant créé illégalement en 1979. Dans cette lettre intitulée « La démocratie truquée », il écrira :

« Comment pouvez-vous vous permettre de dire à 11 millions de Camerounais : « Je vous ai amenés à la démocratie… » Dans ce pays où tous les jours, les droits les plus élémentaires de l’homme sont bafoués, où la majorité des gens n’ont pas de quoi vivre alors qu’une petite poignée d’arrivistes se partage impunément les richesses du pays ? […] le pouvoir judiciaire est à la botte du pouvoir exécutif […] la justice camerounaise […] condamne en priorité ceux qui n’ont pas pu corrompre le tribunal […] Le cadre institutionnel dans lequel fonctionne ce pays est truqué : il n’est pas normal que des députés illettrés votent clandestinement, sans publicité, des lois qui engagent l’avenir de tout un peuple. »

Quelques heures après sa mise en vente, cette édition du Messager est saisie dans les kiosques. Le lendemain, la police perquisitionne le siège de l’hebdomadaire à Douala, et Monga est détenu et interrogé quelques jours plus tard, pendant quarante-huit heures. Il sera libéré sous la pression qu’engendre la mobilisation de l’opinion camerounaise et internationale. Pius Njawé, le directeur du Messager, et Célestin Monga sont déclarés coupables du délit d’outrage au président de la République, aux cours et tribunaux, et aux membres de l’Assemblée nationale. Ils seront condamnés à 6 mois d’emprisonnement avec sursis et 300 000 francs CFA d’amende chacun. L’affaire Monga-Njawé ouvre une ère nouvelle dans l’écriture de presse au Cameroun. En effet, elle sera précurseur de cette ligne éditorialiste qui ose publiquement contredire le président de la République. Yaoundé ne va pas tarder à riposter. Cet évènement marquera le point de départ des procès de presse au Cameroun.

Jusqu’en 1996, il existe une répression administrative de la presse qui prend la forme de censures préalables. Chaque éditeur avant l’impression de son journal devait soumettre la morasse à la lecture d’un fonctionnaire du ministère de l’administration territoriale, qui décidait ce qui méritait d’être publié ou pas. De nombreuses éditions de journaux apparaissent alors avec des pages blanches ou hachurées, interrogeant le lecteur. De plus, pour ceux qui étaient tirés à la Société de Presse et d’Édition du Cameroun (SOPECAM), le ministère de la Communication dont elle dépend, avait institué un deuxième comité de lecture. En 1996, une loi vient alors officiellement abolir cette censure préalable qui conduisait à des saisies sous presse, à des suspensions et à des interdictions des journaux. C’est ainsi que d’après une enquête réalisée par Thomas Atenga en 2007, Le Messager a connu 537 censures, 6 suspensions, 3 interdictions, et La Nouvelle Expression quant à elle comptabilise 243 censures, 4 suspensions, et 2 interdictions. Depuis 1996, la censure préalable a été remplacée par une censure a posteriori. Des cellules de lecture ont été mises en place dans tous les tribunaux de grandes villes, afin de traquer la moindre chose pouvant donner lieu à un procès. Les journaux se voient le plus souvent accusés de diffamation, d’injures, ou bien d’outrages et les faits sont souvent mal qualifiés. En tête de podium, on retrouve Le Messager avec 61 procès, La Nouvelle Expression avec 25 procès, et enfin 10 pour Mutations, selon Thomas Atenga.

Tout un appareil est mis en place pour intimider les journalistes camerounais. Ils sont victimes de sévices corporels, d’assignations à résidence, de menaces de mort, sont parfois contraints à l’exil ou incarcérés. Par exemple, le 9 septembre 1996, le journaliste de Challenge Hebdo, Nicolas Tedjoumissie est enlevé et sévèrement battu pendant trois jours dans une forêt par des hommes se réclamant de la Direction générale des renseignements extérieurs. On lui reproche ses articles critiques à l’égard du gouvernement. En 1998, Nyemb Popoli, rédacteur en chef du journal satirique Le Messager Popoli, suite à de nombreuses menaces de mort, est contraint de quitter le Cameroun. Il lui est reproché de ridiculiser les autorités du pays par ses dessins. En 2010, Bibi Ngota, le directeur de la publication de l’hebdomadaire Cameroun Express est placé en détention avec des collègues. Il est soupçonné de « faux et usage de faux » par les autorités, après avoir divulgué des documents compromettants des figures importantes du pays. Il décède peu de temps après à la prison de Kondengui dans des circonstances troublantes. Il ne s’agit pas de cas isolés mais d’opérations de vengeance sur les journalistes qui osent remettre en cause l’action gouvernementale. 

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Manifestation de journalistes à Yaoundé en 2010 (France 24)

À cela s’ajoute les descentes dans les rédactions des gendarmes, policiers ou militaires armés pour procéder à l’arrestation de journalistes ou pour confisquer des documents. Les rédactions se retrouvent aussi souvent victimes de cambriolages visant particulièrement les disques durs. Ce genre d’opérations se multiplient en période d’élections. C’est encore une fois Le Messager avec 131 interpellations et descentes en rédaction qui arrive en tête. Mutations en comptabilise 16 et son directeur Haman Mana se confiera à Thomas Atenga au sujet de la perte économique engendrée en ces mots :

« Nous essayons de chiffrer parce qu’il faut le faire. Ça nous permet d’avoir un ordre d’idée du drame, mais à la vérité, il y a des choses qui n’ont pas de prix. À combien peut-on évaluer nos six années d’archives détruites par les gendarmes ? En quelques années, nous avons tellement pris de coups qu’il est vraiment difficile aujourd’hui de quantifier. »

Pius Njawé, directeur du Messager ajoutera :

« Au-delà de l’argent qui part en fumée et qu’on aurait pu investir dans d’autres projets, si le Cameroun ne veut pas de journaux fiables parce que ça arrange le régime de Monsieur Biya, à chaque violation du droit d’informer que je qualifie de barbarie, c’est surtout la douleur de voir une œuvre qu’on s’attelle à construire de manière crédible, qui fait mal. Ce temps perdu, ces jours passés, parfois sans voir sa famille parce qu’on veut servir la communauté, ces mois de prison sont des émotions qui n’ont pas de prix, de valeur marchande. »

Njawé dira ensuite que « le retard que les journaux camerounais accusent dans leur modernisation en tant qu’entreprises économiquement viables s’explique d’abord et avant tout par l’hostilité du contexte politique qui les contraint à se battre essentiellement pour ne pas mourir et non pour se développer. »

Le Cameroun connaît aujourd’hui plus de 600 organes de presse écrite mais, la prolifération d’un journalisme dit « à gage” -soutenu par des hommes politiques- manipule l’information et étouffe la presse de qualité. 

Enquêter sur Boko Haram ou la crise anglophone, une circonstance aggravante  

En 2011, des journalistes camerounais alertent sur la présence de Boko Haram dans l’Extrême-Nord du Cameroun. La menace gagne du terrain et s’internationalise avec l’enlèvement d’étrangers au Cameroun comme la famille française Moulin-Fournier en 2013. C’est dans ce contexte que l’Assemblée Nationale vote en décembre 2014 la loi antiterroriste. En son article 2, la loi proclame :

« Est puni de la peine de mort, celui qui, à titre personnel, en complicité́ ou en coaction, commet tout acte ou menace susceptible de causer la mort, de mettre en danger l’intégrité physique, d’occasionner des dommages corporels ou matériels, des dommages de ressources naturelles, à l’environnement ou au patrimoine culturel dans l’intention : 

a) d’intimider la population, de provoquer une situation de terreur ou de contraindre la victime, le gouvernement et/ou une organisation nationale ou internationale, à accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte quelconque, à adopter ou à renoncer à une position particulière ou à agir selon certains principes ; 

b) de perturber le fonctionnement normal des services publics, la prestation de services essentiels aux populations ou de créer une situation de crise au sein des populations ;

c) de créer une insurrection générale dans le pays. » 

Cette loi apparaît floue du fait de l’ambiguïté de la définition de l’infraction terroriste, donnant libre cours aux interprétations et faisant régner une atmosphère de crainte et d’autocensure. C’est ainsi qu’en 2015, au nom de la loi antiterroriste, le correspondant RFI au Cameroun Ahmed Abba est incarcéré pendant deux ans et demi. Il lui est reproché d’avoir enquêté d’un peu trop près sur l’activité du groupe terroriste Boko Haram.

Les mêmes contraintes se présentent lorsqu’il est question d’enquêter sur la crise anglophone qui a débuté en 2016 dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, et où on constate de nombreuses violations des droits de l’homme. Le journaliste Samuel Wazizi qui exerçait à Chillen Music Television (CMTV), a fait les frais de l’appareil répressif étatique en s’aventurant sur ce terrain-là. Après avoir tenu des propos critiques à l’encontre des autorités concernant la gestion de la crise anglophone, il est accusé d’être un terroriste en lien avec des groupes séparatistes anglophones, et est arrêté avant de disparaitre le 7 août 2019. Ce n’est que 10 mois plus tard que le grand public apprend sa mort -que les autorités prenaient le soin de dissimuler- suite aux révélations faites par Équinoxe TV. Aujourd’hui, un flou plane toujours concernant les circonstances exactes qui ont conduit au décès de Wazizi, et ce malgré les demandes de nombreux syndicats et organisations de journalistes nationales et internationales pour une enquête indépendante. Son corps n’a toujours pas été rendu à sa famille.

Ainsi, le journaliste camerounais traqué dans l’exercice de son métier, dispose d’une faible marge de manœuvre lui permettant de produire des informations de qualité, sans risquer d’être traité comme un criminel. Plus de 60 ans après son indépendance, la liberté de la presse demeure un sujet préoccupant au Cameroun. La lutte contre l’impunité des crimes contre les journalistes constitue un défi majeur pour l’avenir. 

Article rédigé par Michelle Choupo.


[1] Pour plus d’informations à ce sujet, voir l’article « Les failles de la politique mémorielle camerounaise et ses conséquences » à l’adresse suivante : https://amecas.wordpress.com/2020/05/18/2074/

Sources :

ATENGA Thomas, Cameroun, Gabon : la presse en sursis, Paris, Editions Muntu, 2007.

NGANANG Patrice, La révolte anglophoneEssais de liberté, de prison et d’exil, Paris, Editions Teham, 2018.

BAYEMI Jean Paul, L’Effort camerounais ou la tentation d’une presse libre, Paris, L’Harmattan, 1989.

ATENGA Thomas, « La presse privée et le pouvoir au Cameroun. Quinze ans de cohabitation houleuse », Politique africaine, vol. 97, no. 1, 2005, pp. 33-48.

NGONO Simon, « La médiatisation de la parole profane dans les émissions de débats radiophoniques au Cameroun : enjeux et logiques de la constitution d’un espace public », Radio Morphoses, n°2, 2017.

BERTOLT Boris, « L’ennemi est parmi nous. Les usages politiques de la loi antiterroriste au Cameroun », Journal des anthropologues, n° 154-155, 2018, pp. 85 à 107

AFEX (Réseau Africain de la Liberté d’Expression), ADISI Cameroun (Association Pour Le Développement Intégré et La Solidarité Interactive) – RAPPORT ANALYTIQUE SUR LA SITUATION DES JOURNALISTES AU CAMEROUN 2017- 2019.

OJONG Thomas « L’infraction politique en droit pénal camerounais », Université de Douala – DEA de droit privé fondamental, 2005.

https://www.ijba-anciens.fr/Le-journalisme-avec-peine-au-Cameroun.html

https://rsf.org/fr/camerounhttps://www.bonaberi.com/ar,cameroun_des_journalistes_battus_par_la_police_et_la_gendarmerie,7739.html

https://www.france24.com/fr/20190502-focus-cameroun-liberte-presse-journalistes-reporters-rsf-peur-prison-censure-paul-biya

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/liberte-de-la-presse-ecrite-au-153970

http://quotidienmutations.cm/laj/liberte-de-la-presse-des-journalistes-intimides-au-cameroun/

http://quotidienmutations.cm/laj/can-2019-la-presse-muselee-pendant-linspection-de-la-caf/

https://actucameroun.com/2020/04/21/liberte-de-la-presse-le-cameroun-degringole-au-classement-rsf-2020/

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20170920-liberte-presse-cameroun-rapport-accable-le-regime-cpj

http://www.cameroon-info.net/article/cameroun-liberte-de-la-presse-la-securite-des-journalistes-camerounais-preoccupe-352689.html

https://rsf.org/fr/actualites/loi-anti-terrorisme-au-cameroun-un-regime-de-sanctions-disproportionnees-pour-la-presse

https://rsf.org/fr/actualites/cameroun-les-resultats-de-lenquete-sur-la-mort-en-detention-du-journaliste-samuel-0


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