Le 22 juillet 2017, la communauté indo-pakistanaise vivant au Kenya a été déclarée 44e tribu du pays. Celle-ci bénéficie désormais du même statut que les Masaïs et les Kikuyus dans la Constitution. A travers l’adoption de ce nouveau statut, les citoyens kényans d’origine indienne s’enracinent de façon symbolique dans le pays.
La présence de la minorité indienne au Kenya et plus largement dans la région de l’Afrique de l’Est s’inscrit dans un temps long. Les Kenyans d’origine indienne sont effectivement la conséquence de migrations de plusieurs générations qui se sont succédées et qui ont été massives durant la deuxième moitié du XIXème siècle. Environ 46 000 Kenyans sont d’origines indienne dans un pays de 49 millions d’habitants. A cette communauté dénommée « Asians » s’ajoutent la nouvelle diaspora indienne dont le nombre s’accroît de façon considérable dans la région, aussi bien en Afrique orientale que dans les pays de l’Afrique australe (plus de 2,5 millions de Sud-Africains sont originaires d’Inde) .
Les relations indo-africaines sont visibles dans cette étude à travers le phénomène de migration qui a lieu à la fois en direction de l’Afrique orientale dans le cadre des migrations indiennes mais également en direction de l’Inde en ce qui concerne les migrations africaines. En effet, la traversé de l’Océan Indien par des mercenaires et des esclaves africains de la côte swahilie en direction de l’Asie entre le XVème et le XIXème siècle, constitue la première grande vague de migration africaine en direction du continent asiatique. Des descendants d’origine africaine qui vivent actuellement sur le territoire indien sont connus sous le nom de Sidis. Les Sidis sont environ 40 000 dans les régions de l’Ouest et du Sud de l’Inde. Ils s’identifient avant tout comme indien mais se rattachent au continent africain à travers la préservation de traditions dont les pratiques s’effectuent à travers la musique et des danses.
Le Kenya et l’Ouganda sont deux pays qui ont été confrontés à l’arrivée massive et à l’établissement de travailleurs et commerçants indiens sur leurs territoires durant la fin du XIXème siècle. Ainsi en étudiant le cas de ces deux pays de l’Afrique orientale, nous pouvons nous demander dans quelle mesure l’immigration indienne constitue un point culminant dans la construction des relations pluriséculaires entre l’Inde et l’Afrique l’orientale ? Pour cette étude sur les rapports entre l’Afrique orientale et l’Inde nous nous concentrerons sur le phénomène de migration indienne qui a lieu durant la seconde moitié du XIXème siècle jusqu’a la première moitié du XXème siècle. Le but est de comprendre l’impact de ce phénomène migratoire sur les sociétés kenyane et ougandaise. Par conséquent en quoi l’adoption du statut de tribu par une communauté issu du territoire asiatique, dans un pays de la côte de l’Afrique de l’Est s’apparente de fait à une avancé dans l’établissement d’une liaison entre les deux espaces géographiques ?
L’établissement des relations entre l’Afrique orientale et l’Inde : un processus pluriséculaire
L’établissement des communautés indiennes en Afrique orientale ne date pas du XIXème siècle, mais s’inscrit dans un processus de longue durée. L’Afrique orientale se définit géographiquement par sa façade océanique ouverte sur l’Océan Indien et son littoral swahili. De fait, il s’agit d’une région ouverte aux échanges avec les commerçants Arabes et Indiens. La navigation des navires étrangers est facilitée par le climat, le phénomène des moussons et le souffle des alizées. L’océan Indien est un carrefour commercial qui permet la mise en contact de populations diverses, du monde arabes, de l’Inde, et de l’Asie du Sud-est. C’est par le commerce et les influences extérieures qu’émerge la civilisation Swahilie présente le long de la côte est-africaine. « Swahili » vient de l’arabe sahil (sahel) : il s’agit d’un terme employé par les Arabes pour désigner les habitants de la côte de l’Afrique de l’Est. La civilisation swahilie a émergé à travers l’unité culturelle et la pratique d’une langue commune, le Swahili, une langue bantu incluant de nombreux mots d’origine arabe. Le littoral swahili est en contact avec des groupes bantous et nilotiques de l’hinterland, c’est-à-dire l‘intérieure du continent africain. Ceux-ci sont des intermédiaires entre l’intérieur des terres et les commerçants de l’Océan Indien.
Le Kenya est un pays marqué à la fois d’une forte densité géographique, à laquelle s’ajoute la diversité humaine. Les populations bantous (Kikuyu, Embu, Kamba) sont établies sur les hautes terres. Les Kikuyu sont l’un des plus grands groupes Bantous du pays et constituent la plus importante population du Kenya. Il s’agit d’une population agro-pastorale sédentaire, présente au Nord-Est, au centre et dans les régions montagneuses. Les Nandi, Kipsigi et Tugen installés de l’autre côté de la Vallée du Grand Rift sont présents dans les collines et les plaines et pratiquent une économie mixte. Par ailleurs d’autres groupes bantous tels que les Luyha et les Gisii, ainsi que des populations d’origine nilotique tels que les Luo, occupent la région des hautes terres de l‘Ouest. L’Ouganda, situé à l’intérieure des terres, est également à la frontière géographique entre les groupes bantoues et les groupes nilotiques, les deux grands groupes composant l’Afrique Orientale. Il s’agit de deux espaces créés “artificiellement” au moment de la colonisation britannique .
Au syncrétisme culturel caractéristique de la côte swahilie s’ajoute l’influence indienne. Les populations indiennes sont présentes au moment de l’affirmation de la civilisation swahilie le long de la façade orientale de l’Afrique. Les Indiens échangeaient par le biais des Arabes de la vaisselle, du tissu ou encore du parfum. Ils importaient des produits venant de l’intérieur des terres tels que l’or, l’ivoire et des esclaves. Les commerçants originaires de la région du Nord-Ouest de l’Inde, foyer des activités économiques, venaient principalement de Sindh, Gujarât, Punjâb, Mahârâshtra. Les marchands de Gujarât échangeaient avec les Arabes de la côte swahilie et s’installaient sur la côte afin de pérenniser leur relation commerciale. Ils constituaient une source de croissance pour la communauté indienne dans la région, facilitant son extension dans l’hinterland. Outre les comptoirs, les populations indiennes se sont insérées dans l’espace orientale de l’Afrique par l’installation de boutiques indiennes nommées « duku ». De ce fait, l’Afrique de l’Est a toujours été en contact avec les populations extérieures grâce à cette activité commerciale prospère. Celle-ci s’accélère au XIXe siècle suite à l’installation du sultan Omanais Seyyid Said à Zanzibar en 1840.
C’est notamment durant le XIXème siècle que la présence indienne s’accroît de façon considérable en Afrique orientale. La région était désormais sous le contrôle des britanniques présents au Kenya et en Ouganda. Leur objectif était de pénétrer à l’intérieur du continent afin d’obtenir le contrôle de la Vallée du Nil. L’administration coloniale britannique cherchait également à rapprocher les deux colonies par la construction d’infrastructures, dans le but de contrôler la circulation commerciale dans la région. Tout cela a lieu dans un contexte de rivalité géopolitique avec les autres puissances impériales européennes. L’immigration indienne au XIXème siècle, encouragée par l’autorité coloniale britannique, a également lieu dans un contexte de besoins en main d’œuvre. L’abolition de la traite en 1807 et de l’esclavage en 1833 par le Royaume-Uni conforta la demande en main d’œuvres, qui restait croissante. L’économie coloniale implique donc la migration de travail. Des étrangers issus de diverses colonies sont appelés à travailler dans la région afin de satisfaire le besoin en main-d’œuvre nécessaire dans le cadre de l’économie de plantation. Les systèmes de l’indentured labourers (travailleurs sous contrats) ou encore du coolie trade (pour le cas des Indiens) encourageaient des travailleurs sous contrat à émigrer dans différentes colonies européennes à la recherche d’une vie meilleure. Des travailleurs venant d‘Asie mais également d’Afrique signaient des contrats d’abord temporaires mais qui devinrent de longue durée puis définitifs. Les travailleurs indiens prirent le nom de “coolies”, et furent envoyés dans les Antilles mais également en Afrique de l’Est. Ainsi, la construction du chemin de fer Mombasa – Lac Victoire, qui a lieu entre 1896 et 1901 à l‘initiative des Britanniques, a engendré l’immigration massive de travailleurs indiens au Kenya et en Ouganda.
La ville de Mombasa au Kenya constituait un point de relais pour les travailleurs qui se rendaient ensuite en Ouganda et en Tanzanie. La première vague d’immigration indienne au Kenya, organisée au tournant du XIXe siècle, a nécessité 35 000 contractuels recrutés en Inde. 2 200 travailleurs sont demeurés sur place et 2 500 environ sont morts sur le chantier. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la population indienne au Kenya atteignit 97 987 habitants. Force est de constater que l’établissement de la communauté indienne au Kenya a augmenté et persisté du fait de l’implication du gouvernement colonial dans le processus de migration. Le premier dénombrement effectué par les Britanniques en 1911 estime à 11 787 le nombre d’Indiens au Kenya, pour une population de 3 175 européens. Ainsi, la présence indienne dans la région était telle que celle-ci surpassait celle des européens.
Image provenant du Musée de Nairobi , Photo extrait de « Les Indiens d’Afrique de l’Est : combien sont-ils ? » rédigé par Laurent Nowik
Outre les migrations de travail, l’arrivée des Indiens au Kenya et en Ouganda est également liée à des motivations personnelles. Des marchands, artisans ou encore banquiers indiens n’hésitaient pas à traverser l’Océan Indien dans le but de développer leurs commerces et d’entreprendre dans de nouveaux marchés. Il s’agissait de migrations libres qui ont eu lieu entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle. De ce fait, les migrations étaient désormais organisées par des marchands sur place qui désiraient faire venir des membres de leurs familles.
Quelles sont les conséquences de cette immigration sur les sociétés kenyane et ougandaise ? Quel a été le rôle des Indiens dans la région ? Comment ont-ils occupé l’espace ?
La transplantation indienne au Kenya et en Ouganda
Une première analyse de la « transplantation indienne » dans les territoires kenyan et ougandais concerne l’économie. En s’installant progressivement, les Indiens sont devenus des acteurs clés dans le système économique de l’Afrique orientale. Actuellement ils occupent une place dans l’ensemble des domaines du commerce et de l’industrie. Les entreprises indiennes se sont développées dans l’ensemble des domaines : l’agriculture de plantation, la métallurgie, la papeterie, l’hôtellerie, tourisme, ou encore dans le domaine financier et immobilier. Ces entreprises industrielles et commerciales sont transmises de générations en générations par des entrepreneurs indiens. C’est durant le XXe siècle que se produit cet enracinement des communautés indiennes au sein de ces activités commerciales. La pérennisation indienne dans le domaine commerciale est d’une part visible à travers le développement de magasins « duka », d’épiceries et de comptoirs où sont vendus les produits locaux. Du fait de leur nombre croissant dans la région, les populations indiennes s’établissent dans les activités commerciales. Un recensement effectué en Ouganda en 1921 estime à 2 500 le nombre d’indiens employés dans le commerce. De ce fait les Indiens étaient présents à 76% dans le domaine commercial alors que la présence européenne était chiffrée à 15%.
En étudiant le cas de l’Ouganda, nous pouvons voir que c’est d’abord à travers l’exportation du coton que les Indiens jouent un rôle important dans l’économie. Concernant les produits textiles, Bombay devint au début du XXème siècle le premier acheteur du coton africain. Le commerce du coton était désormais détenu par le marché indien qui contrôlait la commercialisation et le transport du coton. L’historien Gerard Prunier nous informe que le volume d’exportation du coton en Ouganda passa de 90 000 en 1905, à 9 309 000 en 1945. L’activité cotonnière était admise mais restait très contrôlée par l’administration coloniale britannique. En effet, cette domination indienne dans l’industrie cotonnière menaçait les relations entre la puissance coloniale et la colonie indienne. En concurrence avec l’industrie indienne, la British Cotton Grower’s Association renforçait ainsi son contrôle dans les exportations. En 1915, 13 usines destinées à l’industrie cotonnière appartenaient aux Européens, contre 5 usines appartenant aux Indiens. Cependant, en 1925, près de 107 usines étaient sous contrôle des Indiens alors que 58 usines appartenaient aux Européens. Les Indiens ont également fait leur apparition dans le domaine de l’agriculture de plantation, du fait d’une activité économique désormais tournée dans l’industrie agro-alimentaire. Des entrepreneurs tels que Muljibhai Madhvani rachetaient aux européens, au cours des années 1920 des plantations de cotons et de café en faillites. Ces nouveaux entrepreneurs investissaient dans le commerce sucrier en construisant massivement des usines sucrières. La modernisation des exploitations entraîna à la sortie de la Seconde Guerre mondiale, la diffusion de groupes multinationaux dans la région des Grands Lacs.
Le bâtiment de Madhvani construit en 1919 à Jinja en Ouganda (source Wikipédia).
Par ailleurs la ”transplantation indienne” au Kenya et en Ouganda s’opère à travers une occupation physique du territoire par les populations indiennes. En 1901 l’administrateur colonial britannique Harry Johnston, encouragea l’installation des populations indiennes dans la région. Force est de constater qu’après l’impact économique, la seconde conséquence de l‘établissement indien est d’ordre sociale. L’occupation de l’espace s’est faite à travers la multiplication d’édifices religieux. En effet, presque toutes les communautés religieuses et sociales (hindous, chrétiens, parisis, musulmans chiites) issues du sous-continent indien sont présentes au Kenya et en Ouganda. La matérialisation de la présence indienne est également visible à travers l’occupation des villes et la construction de bâtiments dotés d’une singularité architecturale. Les commerçants indiens étaient fortement présents dans les centres urbains du fait des activités économiques, c’est pourquoi la formation de la communauté indienne au Kenya et en Ouganda s’est principalement fait au sein des milieux urbains. Dans « Indiens de Moshi, porteurs d’urbanité ? » le géographe Gaëlle Brient s’intéresse à l’émergence d’une « indianité » dans le centre de Moshi en Tanzanie. L’installation de ces commerçants indiens s’est soldée par une accumulation de constructions d’habitations pour l’accueil des familles de nouveaux migrants. Des réseaux commerciaux destinés à alimenter les populations indiennes vivant sur place se sont rapidement développés. Ainsi, l’inscription dans l’espace passe par le suivie d’un mode de vie de « quartier » qui débouche sur une formation de réseaux communautaires.
Les rapports entre les communautés indiennes et les populations africaines
Les rapports entre les communautés indiennes et les populations africaines ont d’abord été fondés sur un « cloisonnement professionnel » avant de devenir conflictuels. La communauté indienne est en effet peu intégrée au sein des sociétés kényane et ougandaise. Il s’agit d’une forme de ségrégation sociale qui a été adoptée et mise en place par le gouvernement colonial britannique. La société coloniale était composée de trois ensembles communautaires spécialisés et hiérarchisés. Alors que les européens occupaient des fonctions administratives, les indiens occupaient un rôle d’intermédiaire commercial et administratif dans la production industrielle et artisanale. Quant aux populations africaines, celles-ci étaient réduites aux tâches de productions et de services subalternes dans l’agriculture marchande. D’autre part, il s’agit davantage d’une endogamie, soit une forme d’auto-ségrégation adoptée par les populations indiennes vivant sur le territoire africain. L’étude des comportements sociaux de la communauté indiennes vivant au Kenya et en Ouganda révèle une forme de repli sur soi et un « non-mélange » avec les populations locales. Cela est visible à travers la séparation des quartiers résidentiels, des établissement scolaires, des activités culturelles. L’endogamie isole les populations indiennes. Enfin, les communautés indiennes ont préservé le système de caste indien. Le système des casta, est un terme hispno-portugais qui se traduit par l’hétérogénéité et le non-mélange. Ce système se manifeste par une hiérarchisation entre les groupes, une classification dans le domaine religieux et le domaine sociale, ainsi qu’à travers une division du travail. Par conséquent le rapport entre les communautés indiennes et les populations africaines s’est construit sur le concept de « l’enferment communautaire ». Néanmoins la langue Swahilie a été adoptée par les populations indiennes pour les pratiques commerciales mais il y avait peu de mariage indo-africains, et les cultures indiennes restaient étrangères aux populations africaines.
Malgré l’établissement de la communauté indienne sur les territoires de l’Afrique orientale nous ne pouvons pas parler d’une parfaite harmonie dans la relation entre les populations indiennes et les populations africaines. L’endogamie des deux groupes et l’ordre colonial constituent un frein dans l’établissement d’une liaison sociale. Les populations indiennes et africaines vivent davantage à proximité les unes par rapport aux autres. C’est pourquoi cette fracture sociale qui a lieu en même temps que l’installation de la population indienne, amène à réinterroger les rapports entre les deux populations et plus largement entre les différents acteurs étatiques. Une réticence vis-à-vis de la présence indienne émergea d’abord du côté des colons britanniques qui voyaient à travers le Kenya un futur “white man’s country”, une colonie de peuplement blanc. Les communautés d’origine indienne sont ensuite confrontées à des réactions anti-indiennes provenant des populations africaines. La rupture sociale entre les populations africaines et les populations indiennes peut également être étudiée sur le territoire indien. Les populations d’origines africaines qui vivent en Inde comme les Siddis sont encore aujourd’hui confrontées à des réactions xénophobes. Dans un pays ou la peau claire est synonyme de pureté les habitants d’origine africaine restent victimes d’agressions et d’insultes liées à des préjugés de couleurs.
En guise de conclusion, nous pouvons nous demander si l’immigration indienne en Afrique orientale s’apparente à une forme de colonisation ou bien si celle-ci s’insère dans le processus de globalisation institué par les Occidentaux. En effet, les historiens contemporains n’hésitent pas à parler « d’Inde en réduction » ou encore « d’Afrique Indienne » pour évoquer l’impact de l’influence indienne en Afrique Orientale. L’établissement de la diaspora indienne dans les régions de l’Afrique de l’Est mais également en Afrique australe constitue une première approche de l’étude des relations transcontinentales entre ces deux espaces du monde. Le gouvernement indien ne cesse d’évoquer ses relations historiques avec le continent africain pour singulariser ses rapports avec l’Afrique face à son adversaire Chinois. Les diasporas indiennes sont actuellement établies sur l’ensemble du continent africain et dans les zones insulaires, représentant un outil diplomatique pour la politique de New-Delhi. Actuellement les relations indo-africaines sont perçues comme étant en plein essor. New-Delhi n’hésite plus à multiplier les projets en Afrique afin d’étendre son influence et renforcer sa présence sur le continent. Les échanges commerciaux entre l’Afrique et l’Inde ne cessent d’accroître de façon considérable en faisant de l’Inde l’un des principaux partenaires du continent.
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Pascaline AKAMBA