Crises polymorphes et simultanées, ingérences extérieure: Le Cameroun, énième Etat malade d’Afrique centrale ?

Le Cameroun est un pays d’Afrique centrale cerné par des Etats constamment tourmentés par des crises sécuritaires endogènes, qui ont tendance à causer des répercussions sur les territoires voisins. Longtemps épargné par le climat conflictuel qui ne semble pas quitter l’Afrique centrale, le Cameroun était jusqu’aux débuts des années 2010, salué pour avoir maintenu la paix en dépit des problèmes de banditismes transfrontaliers au sein des régions septentrionales et orientales (le Nigéria, le Tchad et la Centrafrique). Cependant, à partir d’Avril 2012, la stabilité si importante aux yeux des camerounais, s’est progressivement dégradée au profit des crises voisines qui se sont  rapidement régionalisées. Depuis la fin de l’année 2017, une véritable guerre entre les forces armées camerounaises et les combattants anglophones a éclaté.

Présentement, le conflit face aux indépendantistes de l’auto-proclamée « Ambazonie » est le plus médiatisé, reléguant Boko Haram aux faits divers. La présence de milices centrafricaines dans l’Adamaoua et l’Est, notamment celle du FDPC d’Abdoulaye Miskine est très peu couverte par les médias locaux ou internationaux. Pourquoi les deux régions anglophones, couramment dénommées NOSO  (Nord-Ouest-Sud-Ouest) bénéficient-elles d’une attention particulière de la part des autorités camerounaises ? Ces crises sécuritaires sont-elles les résultantes d’un régime autoritaire qui ne semble en mesure d’assumer un pouvoir qui est entre ses mains depuis presque quatre décennies ?

 

Le Cameroun est un ancien protectorat allemand de 1884 à 1914, puis territoire sous mandat de la SDN et de l’ONU jusqu’en 1960/1961. Issues des impérialismes européens, les frontières actuelles ne correspondent pas aux réalités des sociétés locales Douala, Bamiléké, Sawa, Haoussa, Fang, Kirdi, Mandara, Ewondo, Bassa’a, Pygmées, Béti, Peul ou Bamoun, qui ont été fédérées dans le Cameroun contemporain. Par conséquent, la disparité et l’hétérogénéité caractérisent le pays à l’échelle continentale[1], avec plus de deux cent langues recensées, seul le voisin nigérian en compte plus au sein de son régime fédéral avec plus de trois cent langues. Depuis ses indépendances – le 01 Janvier 1960 pour le Cameroun francophone et le 01 octobre 1960 pour la partie anglophone-, deux présidents se sont succédés jusqu’à présent : Amadou Ahidjo (1960-1982), puis l’actuel chef d’Etat Paul Biya (1982-aujourd’hui. En 1965, il fut le premier ministre jusqu’à la démission d’Ahidjo en 1982.)[2].

Troisième puissance d’Afrique centrale (Si nous considérons la République Démocratique du Congo comme faisant partie de l’Afrique centrale et non des Grands Lacs, dont les pays sont davantage tournés vers la partie orientale du continent. Tout comme l’Angola qui est selon les conflits, situé en Afrique centrale ou Australe.), le Cameroun est aussi la dix-septième puissance africaine, entre la Côte d’Ivoire et l’Ouganda. A l’échelle mondiale, le Cameroun se situe à la centième place. Membre de l’Union Africaine, de la zone CEMAC[3] (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale), ou encore de la CEEAC (Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale)[4], le Cameroun est parfaitement intégré dans les flux d’échanges intra-africains. Enfin, selon Global FirePower[5], ce pays se classe à la vingtième position sur les trente-quatre armées africaines étudiées.

 

Longtemps à l’écart de crises sécuritaires sanglantes contrairement à ses voisins nigérians, tchadiens ou encore la Centrafrique, le Cameroun a été très longtemps intégré dans le croissant pacifique[6] de l’Afrique centrale, aux côtés du Gabon et de la Guinée-Equatoriale, deux de ses voisins méridionaux. Partageant ses frontières avec des Etats instables[7], dont le climat politique est régulièrement soumis aux turbulences générées par des coups d’Etats ou des insurrections politico-religieuses, le Cameroun s’est toujours tenu à l’écart des affaires internes des pays limitrophes. Cette position diplomatique est doublement stratégique : cela lui permet premièrement, d’être un Etat neutre dont les conflits étrangers restent confinés dans les confins de ses frontières. Ensuite, cela lui permet de conserver de bonnes relations avec les autres Etats voisins qui adoptent la même attitude lorsque des crises éclatent au Cameroun.

Jusqu’aux années 2010, cette stratégie a toujours été concluante, l’administration Biya n’a jamais été menacée[8] par une crise extérieure malgré les guerres civiles centrafricaines et tchadiennes ou les activités illicites des pirates du Golfe de Guinée. Hormis les coupeurs de routes qui longent les confins septentrionaux et orientaux et les formes de banditisme classiques en zones rurales ou urbaines, le Cameroun était un Etat au climat sécuritaire stable.

 

Si les régions septentrionales (Extrême-Nord, Nord et Adamaoua) du Cameroun présentent des facteurs d’instabilité aux causes endogènes et exogènes, la région de l’Est n’est pas non plus épargnée par les activités illicites exercées par des milices étrangères, surtout centrafricaines. Cependant, cette crise est beaucoup moins exposée et médiatisée, que cela soit sur la scène nationale et internationale, les conséquences des guerres civiles en Centrafrique ont des impacts sécuritaires importants sur la frange orientale du Cameroun[9], depuis 2014, la région abrite des rebelles étrangers qui s’y ravitaillent, commercialisent des produits illégaux comme les défenses d’éléphants, l’orpaillage, enlèvent des ressortissants camerounais ou bloquent les routes en imposant des tarifs douaniers[10]. Face au manque d’implication de l’Etat camerounais, les éléments rebelles centrafricains, aidés par des locaux, parviennent à mener des activités criminelles qui touchent même la région de l’Adamaoua[11], au nord du pays.

Depuis Octobre 2016, les sociétés civiles des deux régions anglophones du Cameroun, soit le Sud et le Nord-Ouest, également simplifiées sous l’acronyme « NOSO » (Nord-Ouest Sud-Ouest) manifestaient dans un premier temps, pour dénoncer leur marginalisation politique, sociale, juridique et économique vis-à-vis des autres régions francophones. D’abord pacifistes, mais violemment  dispersées par les autorités camerounaises, les contestations ont pris un autre tournant l’année suivante. En raison d’un manque de dialogue avec l’Etat qui n’accorde aucune concession et d’une coupure internet début 2017[12], la lutte armée devint le seul moyen pour les anglophones, dont certains aspirent à une indépendance déclarée le 01 Octobre de cette même année. L’Ambazonie, nom donné à ce nouvel Etat indépendant, comprenant les deux régions anglophones, n’existe que par le biais de gouvernements en exil – aux Etats Unis d’Amérique ou en Angleterre- et n’est reconnu par aucun Etat ou institution, que cela soit en Afrique ou dans le reste du monde. Cependant, certains exigent un retour au fédéralisme ou un régionalisme.[13]

Cette guerre, la première depuis la Guerre d’Indépendance (1955-1971) est le seul conflit dont le problème soit exclusivement endogène, contrairement à Boko Haram ou la présence des groupes armés centrafricains, la confrontation entre l’Etat camerounais et les combattants anglophones reste sur le territoire national, bien que les typologies de flux migratoires en direction du Nigeria laissent présager que cette crise puisse se régionaliser.

Le Cameroun sera-t-il capable de retrouver sa stabilité extérieure ? Bien que les régions en question soient en état d’alerte, la situation sécuritaire du pays n’est pas dramatique au point de condamner le pouvoir en place ou d’entraîner une intervention étrangère. Même si le bilan humain est relativement lourd du côté des régions anglophones (plus de 2000 morts et 457.000 déplacés selon Human Rights Watch depuis fin 2016), les autorités camerounaises ont encore la main sur le territoire. Seules certaines zones rurales ou en périphéries urbaines échappent au contrôle des forces militaires, qui mènent une lutte asymétrique face aux groupes armés ambazoniens.

Par ailleurs, cette opposition entre l’Etat camerounais et les indépendantistes n’échappe pas aux commentaires de la communauté internationale, notamment les Etats-Unis d’Amérique, l’Allemagne et les organisations non-gouvernementales comme HCR ou Amnesty International. Comme le Cameroun ne traverse pas de crises majeures, les puissances occidentales ou asiatiques n’ont jamais eu à s’ingérer pleinement sur un « dossier camerounais ». De ce fait, ni le Cameroun, ni la communauté internationale ne parviennent à, d’une part, gérer les pressions des acteurs étrangers qui ont une capacité de nuisance financière et militaire à ne pas négliger, et d’autres part, à trouver des solutions qui pourraient mettre les pays en question d’accord. Comment agir au Cameroun, qui n’est pas le Mali, la Somalie ou la Syrie ? Cette problématique empêche les occidentaux et l’ONU d’être sur la même longueur d’onde concernant la crise anglophone.

Quant à la France, le silence du président Macron[14] commence à devenir préoccupant, en effet, militairement, la sixième puissance mondiale est le gendarme de référence lorsqu’il s’agit de problèmes sécuritaires ou politiques en Afrique « francophone ». Confortablement installée militairement parlant en Afrique, que cela soit à Djibouti, au Gabon ou au Sahel, la France a une capacité de projection instantanée. Ses nombreuses interventions en Afrique depuis les indépendances, témoignent de l’influence française sur le continent, qui est consubstantiel à son statut de puissance sur la scène internationale. Pourtant, la France s’était rapprochée du Cameroun dans le cadre de la lutte face à Boko Haram, des équipements, des armes et des instructeurs ont été fournis afin d’aider à endiguer la menace terroriste[15]. En revanche, depuis Octobre 2016, le silence assourdissant de l’exécutif français dérange les ONG, la diaspora camerounaise en France et l’allié américain. Récemment, le ministre des affaires étrangères Jean Yves le Drian  s’est « inquiété »[16] de la situation humanitaire alarmante en zones anglophones, tout comme des arrestations arbitraires et massives des opposants politiques à l’instar de Maurice Kamto, dauphin lors de la présidentielle 2018.

Etant la plus à même à pouvoir intervenir militairement via le Tchad ou le Gabon, la France est l’acteur étranger le plus important sur l’échiquier international concernant ce dossier, cependant, l’instabilité transfrontalière au sein des Etats du Sahel –Mali et Burkina-Faso en particulier-, empêche la France d’être sur tous les fronts à la fois. C’est l’une des raisons pour laquelle l’Opération Sangaris s’est brutalement stoppée en 2016, une autre raison pour laquelle la France n’est pas intervenue face à Boko Haram, laissant le Cameroun et ses alliés du Lac Tchad régler cette crise. En bref, la France n’est pas comme les Etats-Unis d’Amérique, à savoir qu’elle ne peut plus déployer ses forces militaires sur plusieurs théâtres d’opérations à la fois, le G5 Sahel et Barkhane drainant fortement ses ressources.

 

En dépit de l’élection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis d’Amérique en 2016, la politique étrangère de la première puissance mondiale n’a pas réellement été transformée. Beaucoup d’observateurs s’attendaient à ce que les USA se concentrent totalement sur la reprise des secteurs économiques ou des dossiers sensibles comme l’Iran, la Corée du Nord et plus récemment le Venezuela. Par ailleurs, les tabloïds n’ont toujours pas oublié les propos peu glorieux tenus par le président américain sur les pays africains, les qualifiant de « Pays de merde »[17] en Janvier 2018. En filigrane, Trump ne s’investit pas réellement en Afrique, a contrario de sa fille[18], de sa femme[19] et surtout de son conseiller pour les affaires africaines, Tibor Nagy, personnellement impliqué dans les relations américano-camerounaises depuis fin 2018. Dès Décembre 2016, le Sénat s’était déjà prononcé sur les arrestations et les répressions en zones anglophones, en Juin 2018, l’organe institutionnel américain songeait à sanctionner le Cameroun et les hommes responsables de crimes de guerres. En Février 2019, des programmes d’aides militaires alloués au Cameroun, dans le cadre de la lutte face à Boko Haram, ont été supprimé en raison des violations des droits humains mettant en cause les forces armées camerounaises. Depuis, les multiples sorties médiatiques entre les deux pays soulignent un refroidissement des relations, les USA ont même arrangé une réunion extraordinaires du Conseil de sécurité de l’ONU pour traiter des enjeux humanitaires en NOSO et du climat politique répressif envers les opposants[20].

 

Au Cameroun, Paul Biya tient à instaurer un dialogue national ou les sociétés civiles camerounaises seront incitées à trouver des solutions pacifiques afin de mettre fin au conflit dans les régions anglophones. Bien que le pays soit un véritable brasier sécuritaire, les zones de crises demeurent marginales hormis à l’ouest. En effet, il convient de préciser que l’objectif de Boko Haram n’est pas de conquérir le Cameroun, présentement, l’Extrême-Nord peut être considéré comme une base-arrière pour les islamistes. A l’Est, les milices centrafricaines utilisent cette partie du territoire de la même manière. Ces deux menaces sont une épine pour le Cameroun, mais pas un danger immédiat pour le pouvoir central. Seuls les indépendantistes matérialisent une véritable alerte nationale compte tenu de leur volonté de créer un Etat autonome, morcelant de facto, le territoire camerounais.

 

Le Cameroun est-il devenu un maillon faible en Afrique centrale ? Avant d’essayer d’y répondre, demandons-nous d’abord si cette région comporte des Etats stables, puissants et capables de relever le niveau d’une zone parsemée de crises sécuritaires et de guerres. Oui, le Cameroun a longtemps pu se tenir à l’écart des troubles sécuritaires qui personnifient une bonne partie des Etats d’Afrique centrale, mais en n’interférant dans aucune de ces crises, l’ancien protectorat allemand n’a pas l’expérience nécessaire et adéquate afin de prévenir et de réguler ses propres problèmes. En s’isolant diplomatiquement, le Cameroun ne peut compter sur le soutien d’aucuns voisins, ces derniers traversent également des conflits importants, qui empêchent une réelle coopération militaire régionale.

En définitive, le Cameroun a toujours été un maillon faible en Afrique, nonobstant de son poids économique au sein de la CEMAC, de son potentiel énergétique et de sa stabilité. Corruption endémique, népotisme, régime autoritaire, zones grises au sein des régions septentrionales, orientales et occidentales, tensions politiques, banditismes transfrontaliers et trans-régional, infrastructures scolaires, sanitaires et routières manquantes… Les points faibles du Cameroun sont nombreux et surtout capitaux, bien que la situation ne soit pas aussi sensible qu’au Sud Soudan ou le Nigeria, la défaillance du Cameroun est évidente à tous les niveaux. Les crises actuelles cristallisent la déliquescence de l’Etat, Boko Haram, l’Ambazonie et les élections présidentielles de 2018 ont mis en exergue les dysfonctionnements du Cameroun, qui était considéré comme une exception en Afrique centrale.  Une exception selon les baromètres que nous considérons dans cette même région, à l’échelle continentale et internationale, le Cameroun n’est perçu comme un Etat failli dont les menaces de partitions du territoire rappellent dangereusement la Yougoslavie selon des experts occidentaux.

La faiblesse du Cameroun s’exprime également militairement parlant. Vingtième armée du continent, l’appareil militaire du pays s’adapte aux crises traversées par l’Etat. Certes, la modernisation du matériel, la formation des soldats et l’achat d’un arsenal logistique répondent aux besoins de l’armée, néanmoins, les théâtres d’opérations ne répondent pas aux principes d’une guerre conventionnelle. En effet, Boko Haram, les Ambazoniens et les milices centrafricaines ne déploient pas des troupes en ordre de bataille, les techniques de guérillas sont les plus utilisées, en plus des attaques nocturnes et surprises. Bien que le rapport de force soit largement à l’avantage des forces armées camerounaises, les conflits s’enlisent ou mettent plus de temps que prévu pour définitivement pencher en faveur de l’Etat.

[1] TCHAWA Paul, Le Cameroun : une « Afrique en miniature ? », 3, Les Cahiers d’Outre-Mer, n°259, 2012

 

[2] BANACK Michel, Le processus de démocratisation en Afrique. Le cas camerounais, Harmattan, 1992

 

[3] La CEMAC est composée du Cameroun, Tchad, Congo-Brazzaville, Gabon, Guinée-Equatoriale et la Centrafrique. Ses Etats utilisent se démarquent des autres zones d’intégrations régionales sauf la CEDEAO par l’utilisation du Franc CFA.

 

[4] A l’instar de la CEMAC, la CEEAC regroupe les Etats d’Afrique centrale, en plus de l’Angola, du Congo-Kinshasa, Burundi et Sao-Tomé e Principe qui n’utilisent pas le Franc CFA.

En savoir plus : NUBUKPO Kako « Sortir l’Afrique de la servitude monétaire : A qui profite le franc CFA ? » Broché, Octobre 2016.

 

[5] Global  FirePower se base sur des données empiriques, qui parfois, ne correspondent pas aux résultats sur le terrain. Par exemple, la RDC est classée neuvième sachant que des Etats comme l’Ouganda et le Rwanda dominent militairement ce grand pays. https://www.globalfirepower.com/countries-listing-africa.asp

 

[6] Ce croissant pacifique représente les Etats d’Afrique centrale dont le climat politique et sécuritaire est stable, en plus d’une absence de crises externes empiétant sur l’intégrité du territoire.

 

[7] MASHIMANGO Abou-Bakr Abélard, Violences et conflits en Afrique des Grands Lacs. Polémologie et géo-systémisme, L’Harmattan, 2015, Paris.

 

[8] POKAM Hilaire de Prince, Le Cameroun à l’épreuve de l’insécurité en Afrique centrale depuis le nouveau millénaire, L’Harmattan, Paris, 2018.

 

[9] VIRCOULON Thierry, « La Centrafrique est devenue le pays malade de la région », Geopolis, Octobre 2017.

 

[10] LESUEUR Thibaud, République centrafricaine : autopsie d’une crise méconnue, Politique étrangère 2014/3 (Automne), pages 163 à 174

 

[11] KOUAGHEU Josiane, Au Cameroun, des preneurs d’otages sèment la terreur dans l’Adamaoua, Le MondeAfrique, 21 Juin 2018.

 

[12] POKAM Hilaire de Prince, Le Cameroun à l’épreuve de l’insécurité en Afrique centrale depuis le nouveau millénaire, L’Harmattan, Paris, 2018.

 

[13] CRISIS GROUP, Crise anglophone au Cameroun : comment arriver aux pourparlers, rapport n°272, Mai 2019.

[14] Affaire Maurice Kamto : quand Emmanuel Macron appelle Paul Biya, Jeune Afrique, Mars 2019.

[15] POKAM Hilaire de Prince, Le Cameroun à l’épreuve de l’insécurité en Afrique centrale depuis le nouveau millénaire, L’Harmattan, Paris, 2018.

 

[16] Cameroun : le gouvernement se veut rassurant sur la crise anglophone, RFI Afrique, Mai 2019.

 

[17] Trump traite Haïti et des nations africains de « Pays de merde », Le Monde & AFP, Janvier 2018.

 

[18] En avril 2019, Ivanka Trump s’est rendue en Ethiopie et en Côte d’Ivoire afin de promouvoir les initiatives des femmes africaines dans le domaine économique et entrepreneurial.

 

[19] En octobre 2018, Mélania Trump s’était rendue au Ghana, au Malawi et en Egypte afin de promouvoir l’éducation, de sensibiliser autour des questions humanitaires, sanitaires et cyber-sécuritaires.

 

[20] Cameroun : le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira le 13 mai sur la crise anglophone, Jeune Afrique & AFP, Mai 2019.

 

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