« La vraie émancipation de la femme c’est celle qui responsabilise la femme.»
Thomas SANKARA.
Cette pensée a bel et bien fait écho dans la tête des femmes africaines qui la conquièrent en décidant d’être entrepreneures ; c’est-à-dire qu’elles sont à l’origine d’une application commerciale et industrielle d’une invention. En 2019, sur 100 femmes actives africaines, 25 en moyenne sont entrepreneures. Les 312 000 000 de femmes africaines âgés de 18 à 64 ans se voient ainsi gravir le premier rang sur le podium mondial du taux d’activités entrepreneurial.
D’autant plus qu’elles produisent 65% des richesses du continent. Ce taux varie cependant selon les régions d’Afrique. En effet, il est 3,25 fois plus élevé en Afrique Subsaharienne qu’en Afrique du Nord. C’est pourquoi nous nous intéresserons plutôt à l’entrepreneuriat féminin en Afrique subsaharienne qui est de fait plus dynamique. Cette réussite est la conséquence d’une mauvaise intégration sociale des femmes africaines dans la société. Les normes sociétales qui définissent leur place ainsi que le poids de la
tradition apprennent aux femmes à rêver dans un cadre de référence délimité à l’instar de l’image de la mère au foyer. Elles ne sont donc pas invitées à occuper des postes à responsabilités car leur voix est de fait illégitime face à celle d’un homme ; ce qui les empêche de développer un leadership nécessaire à l’occupation de ces postes. Elles n’ont pas eu d’autres choix que de créer leur propre place grâce à l’entrepreneuriat. Cependant, ce milieu n’est point écarté de tous préjugés colportés sur les femmes, qui par la suite manquent de formation et de financement. Ce qui constitue une réelle problématique pour l »Afrique subsaharienne et sa diaspora car le développement de l’Afrique ne peut se faire sans le plein potentiel de ces femmes.
Dans quelle mesure l’intégration des femmes dans l’entrepreneuriat est-elle le reflet de son intégration sociale, économique et culturelle dans la société ?
Les femmes d’Afrique subsaharienne sont très dynamiques dans l’entrepreneuriat. En effet, sur 100 femmes actives, 26 en moyenne sont entrepreneures. Elles se positionnent devant l’Amérique Latine où 17% de la population active féminine est entrepreneure. Cette réussite est le résultat de nombreux facteurs dont le principal est l’accès différencié selon le genre à l’éducation. En Afrique subsaharienne, il est commun de penser que réussir son cursus scolaire est la voie royale pour accéder aux empois de la fonction publique. Ces emplois de hauts fonctionnaires sont perçus comme nobles et sont donc les plus convoités. Ils sont généralement occupés par des hommes hormis une exception, le Rwanda, avec un Parlement qui compte 61% de femmes. Les femmes africaines sont donc peu présentes dans le secteur formel et bien rémunéré. Contrairement aux jeunes garçons, elles ne sont pas prioritaires à l’éducation. Les familles modestes préfèrent payer l’éducation à leurs fils plutôt qu’à leurs filles, car ces dernières pourront se marier et être stables financièrement. De plus, les tâches ménagères constituent la base de leur éducation; n’étant pas aller à l’école elles devront apprendre à tenir une maison. Ainsi de nombreuses filles n’ont pas accès à l’éducation notamment à cause de mariages forcés et précoces. Le fossé entre le taux de scolarisation chez les filles et les garçons s’accentue à l’université où l’écart y est de 83%.
Selon l’ONE, en 2017, 130 000 000 de filles ne sont pas scolarisées. Leur chemin était donc tout tracé, lorsqu’elles seront en âge de se marier (ou non) elles s’occuperont de leur mari et de leur maison. Souvent livrées à elles-mêmes, un quart d’entre elles ont décidées de créer une autre alternative : l’entrepreneuriat. Si elles n’ont pas accès à l’éducation vu comme le seul moyen d’avoir un bon emploi, elles n’ont d’autres choix que de créer leur propres entreprises si elles ne veulent pas dépendre économiquement de leur mari.
C’est la voie la plus empruntée par les femmes en Afrique de l’Ouest, dont la grande championne est la Côte d’Ivoire. Dans ce pays, les femmes possèdent 61,9 % des entreprises ! Elles sont donc beaucoup plus actives dans l’entrepreneuriat que les femmes du Congo car les Congolaises constituent 52 % de la population totale et seulement un entrepreneur sur six est une femme. Sans pour autant négliger les autres régions d’Afrique, nous allons donc nous concentrer sur l’Afrique de l’Ouest , d’autant plus qu’une partie des pays de cette région du continent -dans le temps- ont été intégrés dans les mêmes sphères culturelles ou politiques notamment la sphère socio-culturelle Mandingue, les grands empires théocratiques ou alors les sociétés Akans.
En Afrique de l’Ouest, une société peut regrouper des cultures multiples, du fait de la mise en place d’états ne prenant pas en compte la diversité ethnique, nous retrouvons cette diversité partout en Afrique. Cependant elles se sont accordées sur une division sociale des tâches fondée sur la culture, l’éducation et la morphologie (force). Deux genres sont reconnus : l’homme et la femme. Le rôle de reproduction est attaché au genre féminin et le rôle de production au genre masculin. De deux, pour l’un, on reconnaît aux femmes uniquement des capacités liées au travail d’une mère au foyer telles que la cuisine ou la couture… et aux hommes des capacités intellectuelles, créatives ( qui s’apparentent à la production et du même coup s’oppose à la reproduction) ou de dirigeant… Cette conception est encore en vigueur au Cameroun dans les régions du nord .
Au Cameroun le taux d’an-alphabétisation des femmes est de 45 % tandis que celui des hommes est de 25 %. L’écart s’accroît lorsqu’il s’agit du taux de chômage : il est de 60 % chez les femmes et de 23 % chez les hommes. Ayant un faible niveau scolaire, elles sont moins compétitives sur le marché, que leurs homologues masculins. Au Cameroun, les femmes sont confrontées à l’exclusion, leur accès aux ressources matérielles, financières, psychologiques, physiques et intellectuelles est limité. De plus, il est plus épineux pour une femme camerounaise qu’un homme camerounais de se créer un réseau social afin de développer leur entreprises. Ces schémas sociétaux se reproduisent au niveau de l’entrepreneuriat. En effet, les femmes entrepreneures d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale plus précisément du Cameroun sont majoritairement dans les secteurs qui se rattachent au modèle de la mère au foyer et de ses qualités exigées par la société. Leur entreprises visent alors principalement à pourvoir les besoins primaires de la population ou encore à résoudre les problèmes du quotidien des femmes africaines. Elles sont exclues du secteur industriel. Leur principal motif de création d’entreprises est sans surprises la charge familiale. En effet, sur 100 femmes promotrices d’activités génératrices de revenus, 99 en moyenne ont au moins un enfant à charge (de 1 à 13).
Dans cette même étude, on constate que sur ces 100 femmes promotrices de l’entrepreneuriat au Cameroun, 31 ont eu une opposition à la création de leur entreprises. Pour 52 d’entre elles cette opposition venait de leur époux. Ce repositionnement systématique de la part de la société, qui pense les femmes inférieures aux hommes conduit à un complexe infériorité chez ces dernières. Ainsi sa réduction entraînerai le changement du rôle de la femme dans la société, son épanouissement, son indépendance et son autodétermination.
Néanmoins l’activité entrepreneuriale des femmes d’Afrique Subsaharienne n’est pas le seul fait d’une intégration dérisoire dans le secteur formel et bien rémunéré ; il est également le fait de réalités culturelles propres à certains pays de l’Afrique de l’Ouest qui obéissent à une division sociale du travail. En pays Diola, la moisson du riz et sa commercialisation est le devoir des femmes, il y a de fait plus de vendeuses que de vendeurs sur les marchés en Afrique de l’Ouest ainsi qu’en Afrique subsaharienne. Notons tout de même que dans ce cas là, bien que l’entrepreneuriat féminin peut-être lié à des pratiques socio-culturelles, il n’en reste pas moins le reflet d’une même division sociale du travail où la femme est invitée à entreprendre seulement dans des secteurs qui touchent le quotidien d’une femme « traditionnelle » d’Afrique Subsaharienne.
Les femmes d’Afrique de l’Ouest dans l’entrepreneuriat doivent faire face à de nombreux défis qui sont liés uniquement à leur genre et à ce que la société y attache de négatif ou positif. Ces défis touchent tant un aspect psychologique, que sociétale et économique.
Les nombreuses contestations à son émancipation économique et sociale les plus cités
viennent de l’extérieur. On enseigne aux femmes à leur plus jeune âge à se mettre en retrait car elles ne doivent pas « prendre » la place des hommes. Si cette attitude leur est recommandé de manière très régulière dans le temps, cela crée une habitude car ce qui est répété souvent crée une habitude. Le souvent est proche du toujours et le toujours c’est la nature. (Aristote) Les habitudes créent donc la nature d’une personne. Les femmes d’Afrique de l’Ouest intègrent alors très vite leur place dans la société et quel comportement elles doivent avoir. Leur place dans l’entrepreneuriat en est alors l’expression. Les médias jouent un rôle prépondérant dans la socialisation différenciée des individus. Ils relayent l’image de la femme soumise à son mari économiquement. Bien que, désormais les séries ne mettent pas systématiquement des femmes totalement dépendantes de leur mari ( sans emploi, ni ressources financières ) ; leur apport économique dans le foyer doit être inférieur à celui de leur mari.
Comme le montre la série sénégalaise produite par Marodi nommé « Maîtresse d’un homme marié ». En effet, Lalla (awo wourou keureum) est entrepreneure dans le textile ; ce qui se rapporte aux qualités exigées envers une femme dans la division sociale du travail de l’Afrique de l’Ouest ; Marème (niarrel) n’est pas entrepreneure et travaille pour un homme tandis que leur mari chef d’une entreprise prometteuse dans le secteur de la technologie. Les femmes étant ainsi formatées, elles se réfèrent à leur cadre de référence de manière inconsciente pour prendre des décisions notamment professionnelles, car le cadre de référence agit comme des lunettes par lesquelles elles voient le monde. Leurs lunettes ne permettant pas de voir au-delà de l’image de la femme traditionnelle, inférieure économique et socialement à son mari alors elles ne voient pas plus loin pour elles-mêmes non plus !
Que voyez vous ? Une jeune femme ?
Une vieille dame ? Les deux ?
On ne voit que ce que l’on pense être jusqu’à
que l’on nous montre ou que l’on voit une autre réalité.
Pour cause cela n’est pas leur réalité ; on ne peut saisir les opportunités que l’on ne voit pas. Une autre notion de psychologie poursuit l’explication ce comportement : l’échelle d’inférence. « L’échelle d’inférence est le processus par lequel nous sélectionnons dans la réalité certaines données, leur donnons une certaine signification, et agissons en fonction de ces significations. » Ainsi, leur place dans l’entrepreneuriat est le résultat de normes et de valeurs propres à leur société qui ont été intériorisées au point de devenir leur réalité. L’aspect psychologique est aussi important voir plus important que l’aspect social.
Car leur place dans l’entrepreneuriat est le reflet de la place où elles s’y voient actuellement. Cette situation psychologique plus généralement appelée la psychologie de la peur, n’est cependant pas irréversible. En effet, lorsque l’on grandit on remet en cause les idéaux de notre tendre enfance à condition que l’on ai pris conscience que ce que l’on tenait pour vrai, pour la réalité unique des choses n’est que construction sociétale. Cependant pour être réellement maître de ses actions indépendamment des idéaux que l’on veut rejeter (car on ne peut totalement penser en dehors de ce que la société véhicule) ; il faut en être pleinement conscient. La femme sénégalaise autant que toutes autres femmes confrontées à ces discriminations passent par plusieurs étapes avant de décider pour elles-mêmes : l’ignorance ; nier ; accuser ; se justifier ; assumer ; pallier ; analyser ; imaginer. Ni applicable de manière égale à tous les pays d’Afrique de l’Ouest dans leur globalité. En effet, la colonisation des pays de l’Afrique de l’Ouest a contribué à transformer les tissus sociaux auxquels les sociétés obéissaient. Ce qui influe à la baisse sur la proportion des femmes dans l’entrepreneuriat et réduit leurs secteurs d’activités, car elles font face aux discriminations qui en découlent.
En effet, sur 61 femmes entrepreneures venant de Diourbel, Saint-Louis, Ziguinchor et Dakar, 26 étaient dans le commerce, 23 dans l’agroalimentaire et 16 dans le secteur des services. Leurs autres secteurs d’activités sont la restauration, le soin de santé, les services à la personne, les transports et le textile. Elles sont donc exclues des secteurs immobiliers, technologiques et énergétiques. Ces secteurs font pourtant partis des secteurs les plus rémunérateurs avec l’énergie en tête de liste, Folorunsho Alakija ne vous diras pas le contraire. Les femmes sénégalaises sont aussi confrontées à des problèmes de financement en raison de l’illégitimité que l’on accorde au genre féminin quant à la création d’entreprises. Par conséquent, on
le système bancaire n’accordent généralement pas de prêts financiers aux femmes. C’est pourquoi elles préfèrent se financer auprès de leur famille ou des tontines.
Cette situation est appelée à changer. En effet, de nouvelles images de la femme sénégalaise immergent, les idéaux sont remis en question. Ce qui s’est traduit par un langage, des objectifs, une perception de soi de la femme émancipée , « moderne ». Cette nouvelle vague est récente et de nombreuses femmes contribuent à la tenir en mouvement, notamment Catherine Correa (Kadjya_coach) qui organisé la « Session de développement de potentiel » le 31 août 2019 au Sénégal, à Dakar au Fana Hôtel ( Route des Almadies ).
Ainsi le leadership féminin s’inscrit dans les questions sociétales du Sénégal de manière inévitable dans un contexte de mondialisation où partout des femmes se lèvent pour être libres de leurs choix. La Côte d’Ivoire et le Togo restent des exemples incontournables de la réussite de l’entrepreneuriat féminin. La Côte d’Ivoire est très dynamique dans l’entrepreneuriat féminin et pour causes l’entrepreneuriat est une discipline officielle dans les établissements de formation professionnelle depuis les années 1990. Il leur faut des outils et des bases utiles pour structurer leurs projets et donner de la valeur ajoutée, condition sine qua non sans laquelle leur entreprise pourra faire face à la concurrence. Le fait que les bases de l’entrepreneuriat ne soient pas enseignées uniquement dans le supérieur, études onéreuses et dominés par la présence masculine peut expliquer ces résultats, notamment grâce au modèle Shapero développé en 1975.
Les Nana Benz sont le symbole ou même l’allégorie de la réussite du Togo dans l’intégration des femmes dans l’entrepreneuriat. Ces célèbres vendeuses de tissus wax dans toute l’Afrique de l’Ouest étaient en premier lieu des intermédiaires entre l’Europe (où les tissus étaient produits) et l’Afrique suivant le travail des commerçantes Ga et Akan du Ghana (Gold Coast). Elles travaillent maintenant pour leur propre compte grâce aux connexions internationales qu’elles avaient tissés et fournissent toute l’Afrique de l’Ouest en tissus wax. De plus, dans ces pays des femmes telles que Folorunsho Alakija sont cheffes d’entreprises dans l’extraction de pétrole ! Folorunsho Alakija est à la tête d’une entreprise prospère du Nigeria dans l’extraction de pétrole nommé Famfa Oil. Depuis deux ans selon Jeune Afrique elle est la femme noire la plus riche au monde, supplantant Oprah Winfrey! Les discriminations liées au genre féminin sont bien loin d’êtres inexistantes au Ghana et les pays citer ci-dessus. Catherine Krobo Edusei est la dirigeante de l’entreprise Eden Tree, l’un des principaux producteurs et distributeurs de légumes et fruits frais au Ghana. Aux questions : Avez-vous eu des difficultés parce que vous êtes une femme ? Si oui, pouvez-vous nous donner quelques exemples ?
Elle a répondu :
« Il m’a été très difficile au début d’obtenir des financements auprès des banques et des fonds de capital-risque, et si j’avais été un homme, cela aurait été plus facile. J’ai également éprouvé des difficultés à travailler avec des hommes de certaines tribus en raison de leur vision de ce que devrait être la place d’une femme. »
Même au sein des sociétés africaines où l’insertion des femmes est mieux destinée , elles ne restent pas complètement intégrées dans le secteur formel de l’entrepreneuriat. Le FMI décrit le secteur informel comme un ensemble d’agents économiques dont l’essentiel des activités échappent au fisc. L’entreprise n’est dons pas soumise aux prélèvements obligatoires. Sur 100 femmes actives en Afrique de l’Ouest 53 en moyenne sont dans le secteur informel. Ces données restent très critiquables dans la mesure où il est difficile de mesurer quelque chose qui par sa nature ne peut être mesuré car non répertorié. Cette forte présence dans le secteur informel est due d’une part à la discrimination des femmes et d’autre part à la lourdeur du secteur formel.
Le secteur informel n’est pas nécessairement négatif. Il permet fluidifier l’entrepreneuriat, ce qui est nécessaire dans cette région de l’Afrique où l’entrepreneuriat formel est moins dynamique que le secteur informel. Il permet de générer des bénéfices nettement plus élevés car il permet aux entreprises de ne pas être taxées. De plus, il permet de créer des emplois et de la richesse. La richesse ainsi crée circule en circuit court entre les offreurs et les demandeurs. Cette « malchance» a tourné à leur avantage, cela peut même nous amener à penser qu’il serait peut-être préférable de revoir le droit régissant les relations entre les entreprises et l’État, c’est-à-dire rendre le secteur formel plus informel. Cette économie informelle peut même être qualifiée de résistance aux injonctions monétaires de l’État qui pèsent sur les jeunes entrepreneurs qui ne disposent pas de ressources nécessaires pour y faire face. De mère au foyer, à actrice politique, les femmes d’Afrique de l’Ouest présentent un potentiel qu’on ne peut même penser nier. Ce potentiel doit cependant être exploité ou sinon … l’avenir nous le dira ou vous en déciderez autrement. Alors l’entrepreneure une nouvelle actrice politique ?
Finalement, certains pays d’Afrique de l’Ouest comme la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo
présentent un fort taux d’entrepreneuriat pour les femmes à contrario du Sénégal où
l’entrepreneuriat est moins diversifié. Comment y remédier ? En premier lieu, cotiser afin de financer leurs projets en créant des incubateurs ou de simples plates formes, ou encore se faire coacher par une professionnelle , Kadjya_coach fournit son aide pour les femmes dans cette situation.
« Il n’a pas de réelle révolution sociale sans la libération des femmes.»
Thomas Sankara
BIBLIOGRAPHIE
https://www.africapostnews.com/les-africaines-championnes-du-monde-de-lentrepreneuriatfeminin/
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01782047/document
https://amecas.wordpress.com/2019/03/10/1708/
Parcours d’entrepreneures africaines (1/2): Patricia Zoundi Yao et Catherine Krobo-Edusei
ENTREPRENEURIAT ET CHANGEMENT DU RÔLE DE LA FEMME
CAMEROUNAISE
Sariette Batibonak
Fatou Sow, La recherche féministe francophone
Editions Karthala | « Hommes et sociétés »
2009 | pages 613 à 630
L’HABILETÉ ENTREPRENEURIALE DES NANA BENZ DU TOGO
Nina Sylvanus
Africultures | 2006/4 n° 69 | pages 179 à 184
LES FEMMES DANS LE SECTEUR INFORMEL
Sadio Ba Gning
Margaret Maruani, Travail et genre dans le monde
La Découverte | « Hors collection Sciences Humaines »
2013 | pages 336 à 344
https://www.entreprenanteafrique.com/promouvoir-entrepreneuriat-feminin-temoignages/
« Pour renforcer l’entrepreneuriat féminin, il faudra créer des incubateurs
dédiés aux femmes et multiplier les podiums de partages entre femmes
pour se renforcer mutuellement. »